16 août 2016 2 16 /08 /août /2016 07:36
Toujours présent avec détermination et bonne humeur en 1968 il était de ces personnalités qui marquent l'Histoire.' Avec les accords de Grenelle et Georges Pompidou alors Ptemier Ministre les salaires furent augmrntés de plus de 30%.
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18 mars 2016 5 18 /03 /mars /2016 07:43
'N'est-ce pas Mme Anne-Sophie MerCier??' page 6
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22 février 2016 1 22 /02 /février /2016 10:52
En 2003 il y avait un excédent. Ils se sont grattés la tête avec perplexité plusieurs semaines avant de le restituer côté patrons...
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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 13:59
Extrait du Monde.fr Marc Blondel ne connaîtra jamais le résultat de l'élection municipale à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) où il craignait, et cette simple hypothèse le mettait en colère, une victoire du Front national. L'ancien secrétaire général de Force ouvrière, de 1989 à 2004, est décédé dimanche 16 mars dans la soirée à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris, à la suite de troubles cardiaques. Fort en gueule, " tribun hors pair ", comme l'a souligné son successeur, Jean-Claude Mailly, qui était son fils spirituel, Marc Blondel était d'un bloc. Il n'aimait pas transiger, même s'il était parfois obligé de s'y résoudre, et il jugeait que le syndicalisme, celui du bas de " la feuille de paie ", n'avait pas à s'adapter aux changements de la société mais que c'était à celle-ci de faire avec les syndicats, défenseurs intransigeants des intérêts matériels et moraux de la classe ouvrière...
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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 06:38

Ce qui s'est passé samedi après-midi place de la République à Paris est à la fois banal et indigne. Banal parce que la répression contre les mouvements sociaux est devenue une routine quotidienne dans notre pays, sous Manuel Valls  comme sous Brice Hortefeux, et en particulier contre les sans logis ou les sans emploi.

Indigne parce que les forces de l'ordre ont dispersé violemment et illégalement un rassemblement déclaré de façon parfaitement légale par le DAL place de la République. Plusieurs mères de famille ont été frappées. Jean-Baptiste Eyraud, le porte parole du DAL, a été roué de coups de pieds alors qu'il s'était assis par terre en attendant de pouvoir sortir de l'encerclement policier auquel les manifestants étaient soumis. Il a eu deux côtes cassées. Pas de dépêche des agences de presse, pas un mot dans la plupart des quotidiens, silence à la radio.

Les CRS et leur hiérarchie présente sur place ce samedi 17 octobre ne pouvaient ignorer qui est Jean-Baptiste Eyraud. Depuis vingt ans il lutte avec le DAL contre l'indifférence et le silence qui entoure le drame des sans logis et des mal logés. Par son activité inlassable et son énergie communicative, il a permis aux sans logis de disposer d'un outil et une voix écoutée et respectée. Il contribue sans trêve à mettre à nu les contradictions entre les discours et les actes des politiciens, prolixes en promesses mais avares en réalisations.

En frappant Jean-Baptiste Eyraud, les forces de l'ordre n'ont pas agi au hasard: cibler une de ces figures les plus connues vise à répandre la peur dans tout le mouvement social. Ce gouvernement est aussi dur avec les démunis qu'il est prévenant envers les grands patrons et banquiers. La Préfecture de Paris et Manuel Valls doivent cesser leurs agissements brutaux et illégaux. Le gouvernement doit appliquer la loi DALO, le droit à l'hébergement, les réquisitions de logement. En s'engageant dans une politique répressive indigne, le gouvernement saccage les principes de solidarité et de justice, seuls à même de faire barrage à la droite extrême.

Attac France,
Paris, le 22 octobre 2013

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 09:47

Empêcher l'adoption du projet de loi sur l'emploi. C'est l'objectif que visent quatre syndicats (CGT, FO, FSU, Solidaires) soutenu par le Front de gauche et certains parlementaires socialistes en appelant à des manifestations et des grèves ce mardi, à la veille de la présentation du texte en Conseil des ministres.                                       

 

Depuis la signature le 11 janvier de l'accord sur la sécurisation de l'emploi par trois syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC) et le patronat, la CGT et FO, qui ont refusé leur paraphe, dénoncent une «régression sociale» et reprochent à l'accord de faciliter les licenciements et d'accroître la précarité.

Manifestation à 14 heures à Paris

174 manifestations et rassemblements sont prévus sur le territoire national, selon la CGT.

 

A Paris, le leader de la CGT, Bernard Thibault, et le patron de FO Jean-Claude Mailly, vont défiler côte à côte pour la première fois. Le rendez-vous est donné aux manifestants à 14 heures place du Châtelet (1er arrondissement). Le cortège prendra ensuite la direction de l’Assemblée nationale via la rue de Rivoli et la place de la Concorde. Des préavis de grève ont été déposés dans de nombreux secteurs. Mais à la SNCF et à la RATP les directions prévoient un trfic normal. Dans des départements, les syndicats étudiant UNEF et lycéen UNL se sont notamment associés au mouvement.

Thibault espère des «centaines de milliers de personnes
»


Interrogé sur France Inter, Bernard Thibault espère voir défiler plusieurs «centaines de milliers de personnes dans les rues». Il avait pourtant appelé à voter pour François Hollande lors de la présidentielle. «C'est assez inconfortable d'appeler à manifester contre François Hollande. Là où il y a une déception, c’est de constater que, dans les rangs du gouvernement, il y a sur un certain nombre de sujets sur lesquels il y a plus d'écho fait aux théories patronales qu’à ce que peut dire la CGT. Selon nous, ce projet de texte va affaiblir les droits des salariés», a-t-il confié sur Europe 1. Et si cela ne suffit pas, «nous continuerons à accroître la pression», a-t-il promis.

Un texte applicable dès le mois de mai

L'accord des partenaires sociaux a été transposé sans grande modification par le gouvernement et le projet sera sur la table du Conseil des ministres mercredi. Il sera ensuite en débat, début avril, à l'Assemblée nationale en procédure d'urgence, et au Sénat fin avril. «Début mai ce texte sera applicable», a affirmé M. Sapin. «Il faut sauver des emplois le plus rapidement possible, il y a urgence, donc on agit dans l'urgence», a-t-il dit.

 

sur Le Parisien.fr

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 17:16

Le Sénat a adopté la proposition de loi d'amnistie sociale déposée par le groupe CRC. Une satisfaction?
C'est une belle victoire et un point marqué par tout le Front de Gauche. Nous portions cette revendication depuis la victoire de François Hollande et nous avions regretté, contrairement à toutes les traditions de la gauche, qu'une loi d'amnistie ne soit pas votée au début de la session parlementaire. L'initiative de notre groupe au Sénat a permis que cette discussion s'enclenche et débouche sur la loi d'amnistie. Elle couvre largement les condamnations dont ont été victimes les syndicalistes durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

«Notre diagnostic de la politique gouvernementale est unanime»Plusieurs amendements socialistes ont quand même restreint le champ d'application du texte… Certains parlent d'une loi a minima.
Mercredi j'ai reçu beaucoup de SMS de syndicalistes concernés et je crois que c'est tout sauf une loi a minima. Les militants pour le droit au logement restent concernés mais pas ceux pour les droits des migrants ou la défense de l'environnement. Nous le regrettons. La proposition va continuer son chemin à l'Assemblée, donc nous allons essayer de convaincre pour avoir une amnistie complète. Mais c'est d'ores et déjà un beau signal envoyé aux syndicalistes.

Ces derniers jours, notamment sur ce texte, Jean-Luc Mélenchon avait vivement critiqué le gouvernement et François Hollande. "Ceux qui ne votent pas la loi ne sont pas de gauche, mais des suppôts du Comité des Forges, du Medef et du CAC 40." Vous partagez ces propos?
Après le vote de mercredi, j'ai surtout envie de souligner que ce point gagné a été marqué par toutes les forces du Front de Gauche. Par Jean-Luc Mélenchon, par moi-même, par notre groupe de sénateurs. Chacun, à sa manière, a contribué à ce succès. Toutes les autres polémiques ne m'intéressent pas.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 18:57

Les salariés en grève de PSA Aulnay font cause commune avec les
ex-salariés de PSA Melun, de Virgin et de Good Year.

Rassemblement des salariés de PSA Aulnay à 11h30 (75 Avenue de la Grande
Armée).

Mardi 29 janvier, aura lieu selon la direction la dernière réunion de
négociations concernant le PSE sur la fermeture d’Aulnay et les
licenciements de Rennes.

Les salariés de PSA Aulnay sont en grève depuis le mercredi 16 janvier
pour exiger de la direction de reprendre les négociations à zéro sur la
base des revendications que 1 600 salariés ont contresigné depuis des mois
: une pré-retraite dès 55 ans et un CDI pour tous.

Pour les salariés en grève, cette réunion est loin d’être la dernière
tellement les propositions actuelles de la direction sont ridicules et
inacceptables.

La réunion débutera à 8h au siège parisien de PSA 75 avenue de la Grande
Arméee.

Conférence de presse des ex-salariés de PSA Melun à 11h30 au siège
parisien (75 avenue de la Grande Armée)

A l’occasion de cette réunion, près de 80 ex-salariés de PSA Melun (site
qui a fermé il y a près d’un an), aujourd’hui au chômage se rassembleront
et tiendront une conférence de presse pour informer qu’ils attaquent PSA
au tribunal des Prud’Hommes pour faire valoir leur droit.

Cause commune avec les salariés de Virgin Champs Elysées (à 13h)

Les salariés de PSA Aulnay feront cause commune avec les salariés en grève
de Virgin en se joignant au rassemblement des salariés Virgin au magasin
des Champs Elysées.

Cause commune avec les salariés de Good Year (Ministère du travail à 14h)

Ensuite les salariés de PSA Aulnay se rendront au rassemblement organisé
au Ministère du Travail, rue de Grenelle, à 14h avec les salariés de Good
Year, Air France, Sanofi puis se endront en manifestation en direction de
l’Assemblée Nationale.

Tous les salariés sont concernés par les menaces de fermetures
d’entreprises et par les licenciements. C’est tous ensemble sur le terrain
de la lutte que les salariés pourront faire reculer les patrons.

Après avoir tenté l’intimidation, la direction de PSA passe à la répression !

4 militants CGT, très engagés dans la grève ont reçu une convocation à un
entretien préalable au licenciement avec mise à pieds conservatoire à
effet immédiat. Nous ne connaissons les faits reprochés. La CGT dénonce
avec la plus grande fermeté cette escalade dans la politique de la
direction qui vise à dénigrer les grévistes et ses militants pour tenter
de l’isoler.

La direction revient aux vieilles méthodes des années noires des années
1980 qui consistait à salir, à calomnier et à réprimer un mouvement de
grève. Parmi ces 4 militants, figure Agathe Martin, mère de deux enfants
qu’elle élève seule.

En s’attaquant aussi violement à ces 4 militants, la direction s’attaque à
tous les grévistes et au delà à tous les salariés.

Elle cherche par la répression à casser une grève qui ne cesse de se
renforcer.

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article133032

 
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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 09:01

Sous le slogan "Ils veulent ruiner le pays, il faut l'empêcher", une foule multicolore venue de toute l'Espagne a envahi Madrid samedi pour protester contre la politique de rigueur, au moment où le pays, miné par le chômage, tente d'éviter un sauvetage financier global.

Les autorités ont estimé la participation à 65.000 personnes, mais les organisateurs n'ont pas donné de chiffre.

Noyés dans les drapeaux rouges et blancs des syndicats, ou sous les petites pancartes portant ce seul mot "NO", les manifestants ont déferlé par dizaines de milliers sur les avenues du centre de la capitale, pour se rassembler autour de la grande place Colon.

"Ils baissent les salaires, ils augmentent les impôts, nous revenons 20 ou 30 ans en arrière", lance Roberto Saldana, un pompier de 44 ans venu de Huelva, en Andalousie, uniforme bleu et casque rouge sur le crâne.

Avec un groupe de collègues, il a voyagé toute la nuit en bus. "Nous sommes cent pompiers à Huelva, et ceux qui partent en retraite ne sont pas remplacés", raconte-t-il.

Un peu plus haut, un joueur de flûte accompagne un groupe d'employés de la santé, autour d'une pancarte disant: "Les coupes dans la santé TUENT". Puis viennent ceux de l'audiovisuel, qui réclament "la défense d'une télévision publique de qualité". "Sauvez les gens, pas les banques", proclame, en catalan, le tee-shirt noir d'un manifestant.

Tous dénoncent la politique de rigueur menée par le gouvernement de droite de Mariano Rajoy: enseignants, parents et élèves en vert pour défendre l'éducation, cortège blanc de la santé, marche noire pour les fonctionnaires, défilé orange pour les personnes dépendantes et âgées, violet pour les femmes inquiètes pour leur droits, dont l'avortement.

Plusieurs dizaines de milliers d'entre eux sont descendus des bus arrivés de toutes les régions du pays, de Catalogne, d'Andalousie, ou du nord de l'Espagne, portant les drapeaux régionaux et les couleurs des deux grands syndicats, UGT et CCOO.

A la mi-journée, la foule s'est massée autour de la place Colon, pour écouter les leaders syndicaux. A deux pas de là, le siège du Parti populaire, au pouvoir, s'était transformé en camp retranché, protégé par des dizaines de fourgons de police.

"Nous voulons dire haut et fort au gouvernement que nous ne sommes pas d'accord, que sa politique fait trop de dégâts, que nous ne nous résignons pas", a déclaré le secrétaire général de CCOO, Ignacio Toxo. Le leader de l'UGT, Candido Mendez, a affirmé que cette journée marquait le début d'un "long" combat contre l'austérité.

"Une manifestation comme celle-ci, avec des gens de tout le pays, cela a plus d'impact que des manifestations en province", a assuré Rafael Navas, 52 ans, venu de Cordoue, dans le sud de l'Espagne.

Il espère que l'Andalousie, avec un tiers de sa population au chômage, fera entendre sa voix "après avoir perdu depuis trois ans 195.000 emplois dans le commerce et plus de 200.000 dans le tourisme".

Le 19 juillet déjà, des centaines de milliers de personnes avaient défilé à Madrid pour crier leur colère contre les coupes budgétaires qui étranglent la population, durement éprouvée par un chômage frappant un quart des actifs.

Mais depuis, le chef du gouvernement a annoncé que les efforts se poursuivraient, avec 102 milliards d'euros d'économies d'ici à la fin 2014, provoquant un mécontentement social grandissant.

"Mariano, Mariano, tu ne termines pas l'été", prédit une petite pancarte, dans le hurlement des sifflets et les roulements de tambours.

"L'avenir, je le vois très noir", résume Rian de los Rios, une fonctionnaire madrilène de 55 ans.

"Mon salaire? De moins en moins, et de plus en plus d'heures", explique-t-elle dans un sourire amer, en racontant que ses deux filles de 26 et 28 ans, faute de trouver du travail malgré leurs diplômes d'études supérieures, ont rejoint le flot de jeunes Espagnols partis pour l'étranger.

Déjà, le gouvernement a sacrifié la prime de Noël des fonctionnaires, augmenté les impôts et la TVA, réduit les allocations chômage. L'objectif est de ramener le déficit public, qui a atteint 8,9% du PIB en 2011, à 6,3% cette année, 4,5% en 2013 et 2,8% en 2014.

Mais ces efforts pourraient ne pas suffire et l'Espagne risque de devoir demander à ses partenaires européens un sauvetage financier global, qui serait assorti d'une rigueur encore accrue.

 

La Voix Du Nord

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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 08:56

Plus d'une centaine de milliers de personnes ont manifesté samedi à Lisbonne et dans plusieurs villes du Portugal contre les mesures d'austérité du gouvernement de centre-droit qui a récemment mis le feu aux poudres en annonçant un renforcement de la rigueur.

"Stop au terrorisme social", "Ceux qui volent le Portugal doivent être jugés", "Bientôt l'Etat volera les morts", pouvait-on lire sur les nombreuses banderoles et affiches brandies à Lisbonne par les manifestants.

"Que la troïka aille au diable" était le principal slogan pour signifier le rejet des mesures de rigueur imposées par les trois bailleurs de fonds du Portugal, l'UE, le FMI et la BCE, en échange du plan de sauvetage de 78 milliards d'euros accordé au pays en mai 2011.

Selon des estimations des organisateurs, plus de 50.000 personnes ont manifesté à Lisbonne et un nombre sensiblement identique à Porto, la grande ville du nord du pays, tandis que plusieurs milliers se sont rassemblés dans une trentaine de villes. Habituellement, la police portugaise se refuse à toute évaluation.

A Lisbonne, des échauffourées ont eu lieu entre manifestants et policiers devant le Parlement sans faire de victimes.

"Ce gouvernement va tuer le Portugal, et si nous ne faisons rien ce sera pire", a déclaré Ivan Rodriguez, un trentenaire qui reconnaissait manifester pour la première fois. "Je lutte pour préserver mon emploi et celui des autres", ajoutait-il.

Les manifestations, convoquées sur Facebook par des universitaires, artistes, poètes ou musiciens, revendiquaient un caractère apolitique. Elles étaient toutefois soutenues par des partis d'extrême gauche et par le principal syndicat portugais, la CGTP, qui a prévu un grand rassemblement le 29 septembre.

A Lisbonne, dans une ambiance bon enfant, les manifestants ont frappé sur des tambours, donné des coups de sifflets, actionné de petits avertisseurs ou tapé dans leurs mains pour faire le plus de bruit possible.

Le mécontentement s'est nettement amplifié après les récentes décisions du gouvernement du Premier ministre Pedro Passos Coelho de procéder cette année à de nouvelles augmentations d'impôts et de prévoir pour l'année prochaine une hausse de 11% à 18% des cotisations salariales, une mesure qui, selon des experts, équivaut à la perte d'un mois de salaire.

Depuis l'obtention du plan de sauvetage, le gouvernement a déjà procédé à des baisses de salaires des fonctionnaires et des augmentations d'impôts avec en particulier des hausses sensibles de la TVA.

"Les impôts et la TVA m'ont étranglée. Il m'est impossible de conserver mes employés", déclarait Ana Paulo Figueiredo, une restauratrice d'une cinquantaine d'années. "Il faut un referendum. Le peuple doit donner son avis", ajoutait-elle.

"On en a assez de ce gouvernement qui n'est rien d'autre qu'une mafia sans compétence", renchérissait Vitoria Pato, une retraitée de 85 ans.

Depuis qu'il a annoncé un renforcement de l'austérité, le Premier ministre essuie un flot de critiques non seulement de la part de l'opposition de gauche, mais aussi de plusieurs de ses alliés politiques et même du patronat. Une tentative de justification de M. Passos Coelho sur sa page Facebook a déclenché un flot de commentaires acerbes.

Principal axe de sa politique, l'austérité a entraîné une forte contraction de l'économie - 3,3% au deuxième trimestre - tandis que le chômage dépasse les 15% de la population active. Pris à la gorge, le gouvernement a dû admettre qu'il ne pourrait remplir cette année son engagement de ramener le déficit public à 4,5% du PIB.

Face à cette situation, la troïka a accordé au gouvernement un délai supplémentaire pour réduire les déficits.

 

La Voix Du Nord

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Présentation

  • : Coordonne6
  • : Le blog a été créé le 14/06/2007 en vue d'un programme social, économique et politique nettement égalitaire, démocratique et à gauche. Toute présentation sur internet différente de la nôtre -notamment avec de nombreuses publicités- n'est pas de notre responsabilité. L'article fondateur de la coordination suite au 6 mai 2007 est le premier inscrit en date sur ce blog. La rédaction d'un programme arrimé à des principes fondamentaux et écrite en quatre ans est intitulée "programme de A à Z". La lettre "i" nous a inspirés pour parler d'investissement. A la lettre "K" nous sommes keynésiens c'est-à-dire pour le maintien du pouvoir d'achat et d'une saine consommation. Ce qui fait fonctionner normalement le cercle économique. Pour le "N" nous tentons d'expliciter ce qu'est un "NON" avec un rappel des 55% de votants opposés à l'Europe de 2005. Le "P" définit le prix et "ce qui n'a pas de prix"... Monique Renouard Bretagne. Nous exprimons nos condoléances à toutes les victimes des attentats avec une grande tristesse en évitant d'exciter la haine et en appelant les gouvernants à ne pas se tromper de cible. 19 août 2017.
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