16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 11:01

sur le site Letélégramme.com

 

M. Havrin a été conseiller technique de J. P. Chevènement

 

Jouer au rugby c'est bien..."
Devant les médias et des personnalités, [Nicolas Sarkozy] avait durement critiqué les policiers toulousains devant Jean-Pierre Havrin et ses collègues :  "Le travail de prévention que vous faites est très utile, mais vous n'êtes pas des travailleurs sociaux. Organiser un match de rugby pour les jeunes du quartier, c'est bien, mais c'est pas la mission première de la police. La mission première de la police? L'investigation, l'interpellation, la lutte contre la délinquance", avait déclaré M. Sarkozy.

Evincé
"Comme si nous avions confondu notre métier avec un autre", s'indigne encore M. Havrin. Trois semaines plus tard, le patron de la police toulousaine était évincé et nommé président de la Fédération sportive de la police française (FSPF), jusqu'à sa retraite, prise fin 2007.

La prévention, un travail de longue haleine
Dans son livre, Jean-Pierre Havrin plaide pour un travail de prévention de longue haleine permettant aux policiers de mieux connaître les cités et leurs habitants, donc d'identifier plus facilement les malfrats.


"On était en train de nous prendre pour des cons!"

Sur la dépêche.fr

 

 "Quel souvenir gardez-vous de la visite de Nicolas Sarkozy à Toulouse ?

 

J. P. Havrin :

 

La tête de mes mecs. Je me doutais de ce qui allait se passer - j'avais eu quelques indices - et j'étais plutôt serein, même si j'en ai pris plein la gueule. Mais dans cette salle du Mirail où Nicolas Sarkozy a dit que « jouer au rugby n'était pas la mission première de la police », j'ai vu sur le visage de mes gars le désarroi et l'injustice. Ils faisaient d'énormes efforts depuis quatre ans sur le terrain, ils prenaient des risques et on était en train de les prendre pour des cons !"

Son livre :
« Il a détruit la police de proximité » (éd. Jean-Claude Gawsewitch)

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commentaires

M
Hiérarchie autoritaire, absence de moyens, épuisement professionnel, les policiers français ont le blues. C'est ce que révèle une "étude sur le management et le stress au travail" réalisée par une<br /> unité de recherche du CNRS de Toulouse, et dont le syndicat Alliance a dévoilé les résultats mercredi. Fondée sur un échantillon de 13.000 gardiens de la paix, cette étude fait un état des lieux<br /> édifiant.<br /> <br /> Le point sensible : l'encadrement. Entre le manque de soutien et de reconnaissance de l'institution et un fort sentiment d'injustice quant à l'attribution des récompenses, cette étude montre un<br /> véritable malaise entre les policiers et leur hiérarchie, trop "directive" et "pas assez impliquée dans la vie quotidienne des policiers". Les policiers estiment que leur institution ne reconnaît<br /> pas leurs efforts (72,2 %), ne tient pas compte de leurs remarques et de leurs attentes (79,6 %) ou encore qu'elle n'est pas fière de leurs réalisations au travail (62,9 %).<br /> <br /> Des "relations de travail saines" entre policiers<br /> <br /> "Le chef direct ne se positionne pas comme un véritable manager. Il n'explique pas les consignes et oublie de faire un retour. Ces dysfonctionnements dans les services créent du stress", commente<br /> Frédéric Lagache, secrétairegénéral adjoint d'Alliance. "Nous dénonçons tous ces faits depuis longtemps sans être toujours entendus, précise-t-il. Nous disposons aujourd'hui de cette étude<br /> objective et scientifique pour faire valoir nos revendications".<br /> <br /> A l'inverse, cette étude pointe des "relations de travail saines" au niveau de la base, sur le terrain et au sein des équipes et des services. Les policiers estiment ne pas être en compétition<br /> entre eux (59,9 %) et ne pas avoir de difficultés relationnelles avec les autres services (47,6 %). Par ailleurs, 80 % d'entre eux se disent fiers d'appartenir à la police.<br /> <br /> Un travail "éprouvant sur le plan émotionnel, mental et relationnel"<br /> <br /> Sur le terrain et dans les commissariats, les difficultés du quotidien favorisent les risques psychosociaux. Cette étude révèle des conditions de travail jugées difficiles, 31.7% des policiers<br /> sondés admettant avoir subi en moyenne 10 agressions verbales lors des six derniers mois. De nombreux policiers soulignent ainsi que leur travail est "éprouvant sur le plan émotionnel, mental et<br /> relationnel". Le risque de suicide dans la profession est supérieur de 36 % à celui du reste de la population. En 2011, 43 policiers se sont ainsi donné la mort.<br /> <br /> Dans le livre blanc des 110 propositions qu'Alliance Police Nationale, trois pistes sont évoquées pour améliorer la situation : évolution vers un management plus participatif, refonte de la<br /> formation avec la création d'une Académie de Police dans laquelle tous grades seraient assis sur les mêmes bancs, et enfin possibilité d'évaluation de la hiérarchie. "Il ne s'agit pas de faire de<br /> la lutte des classes, il ne s'agit pas de faire disparaître l'autorité, la hiérarchie, estime Jean-Claude Delage au micro d'Europe 1. Alliance dit simplement qu'il y a des difficultés sur le<br /> terrain. Il n'y a pas assez de prise en compte de ce que les collègues ressentent, il n'y a pas assez de débriefings sur les opérations, pas assez d'écoute. Il faut recréer ce lien social qui est<br /> absent".<br /> <br /> <br /> Source sur TF1 News : Le blues des policiers, un malaise qui grandit
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