19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 18:12

sur Europe1.fr

 

 

Jean-Louis Borloo a reconnu mardi que 4.000 stations-service étaient "en attente d'approvisionnement" en carburant. Même s'il n'y a officiellement toujours pas de pénurie en France, le gouvernement semble être passé à l'action pour éviter que toutes les stations ne soient à sec.

Vers 17h30, une réunion de crise a débuté à l'Elysée. Y participent François Fillon, Brice Hortefeux, Eric Woerth, Jean-Louis Borloo, Henri de Raincourt et Luc Chatel.

Jusqu'alors, c'est une cellule interministérielle de crise qui gérait la situation. Depuis lundi soir, les directeurs de cabinet des ministères de l’Intérieur, de l’Economie, de la Santé et de l’Ecologie ont installé un QG de crise, place Beauvau. Dans cette salle, logée dans les sous-sols du ministère de l’Intérieur, ils voient remonter, 24 heures sur 24, toutes les informations sur la situation des stations-service françaises.

Fillon et Sarkozy en première ligne

François Fillon a indiqué en début d'après-midi aux députés UMP que le gouvernement avait décidé de mettre en place "un plan d'acheminement des carburants" pour ravitailler les stations-service. Le Premier ministre a cependant précisé qu'il faudrait "quatre à cinq jours avant que la situation redevienne normale".

"Je tiendrai dès mon retour à Paris une réunion pour débloquer un certain nombre de situations, parce qu'il y a des gens qui veulent travailler et qui ne doivent pas être privés d'essence", avait prévenu, quelques heures plus tôt, Nicolas Sarkozy.

Un "plan d'acheminement" des carburants

Premier axe de ce "plan d'acheminement" : les distributeurs se sont engagés à mutualiser les stocks d'essence pour approvisionner progressivement l'ensemble des stations-service.

Second volet : le nombre de camions en circulation va être sensiblement augmenté pour faciliter le transport du carburant entre les dépôts pétroliers et les stations-service. Des poids-lourds pourraient être appelés en renfort à l'étranger.

De son côté, l'exécutif veillera à ce que les dépôts pétroliers restent en "libre-accès", selon les termes utilisés par Matignon. Conséquence directe : le déblocage par les CRS du dépôt pétrolier de Bassens, en Gironde, mardi après-midi. Une vingtaine de dépôts pétroliers restent cependant bloqués en France, selon le décompte donné par Jean-Louis Borloo.

Le plan hydrocarbures pourrait être déclenché

En dernier recours, les autorités peuvent demander à ce que soit déclenché le "plan hydrocarbures", un plan d’urgence, grâce auquel le gouvernement peut contraindre les pétroliers à approvisionner certaines zones, certaines pompes et mieux contrôler, ainsi, le maillage du territoire.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Coordonne6
  • : Le blog a été créé le 14/06/2007 en vue d'un programme social, économique et politique nettement égalitaire, démocratique et à gauche. Toute présentation sur internet différente de la nôtre -notamment avec de nombreuses publicités- n'est pas de notre responsabilité. L'article fondateur de la coordination suite au 6 mai 2007 est le premier inscrit en date sur ce blog. La rédaction d'un programme arrimé à des principes fondamentaux et écrite en quatre ans est intitulée "programme de A à Z". La lettre "i" nous a inspirés pour parler d'investissement. A la lettre "K" nous sommes keynésiens c'est-à-dire pour le maintien du pouvoir d'achat et d'une saine consommation. Ce qui fait fonctionner normalement le cercle économique. Pour le "N" nous tentons d'expliciter ce qu'est un "NON" avec un rappel des 55% de votants opposés à l'Europe de 2005. Le "P" définit le prix et "ce qui n'a pas de prix"... Monique Renouard Bretagne. Nous exprimons nos condoléances à toutes les victimes des attentats avec une grande tristesse en évitant d'exciter la haine et en appelant les gouvernants à ne pas se tromper de cible. 19 août 2017.
  • Contact

Recherche