Le référendum grec n'aura pas lieu.
Mais Michel Feher, philosophe et président de l'association Cette France-là a écrit sur les référendums islandais de mars 2009 et d'avril 2010 (dans un article sur les "indignés" paru dans le journal Le Monde daté vendredi 4 novembre 2011, page 21 dans Décryptages Débats) :
"(...)
En ces deux occasions, le président de la République d'Islande a lui aussi exigé que son peuple se prononce sur les termes d'un accord relatif à l'apurement d'une dette. En l'occurrence, il s'agissait d'accepter ou de refuser les conditions de remboursement d'un emprunt souscrit à la suite de la faillite frauduleuse de la banque Icesave. Bravant les menaces de rétorsion proférées par les créanciers, le chef de l'Etat islandais a donc permis à ses concitoyens de dire non à deux reprises. Quant aux représailles promises, force est de constater que les prêteurs ont considéré qu'elles étaient plus risquées qu'une retraite en rase campagne. Bien plus, à la différence du Portugal, de l'Espagne et de la Grèce, l'Islande a conservé la même note depuis 2009, chez Moody's comme chez Standard & Poor's : preuve que les marchés vivent aux dépens de ceux qui les écoutent. (...)"
Une belle leçon à retenir pour les citoyens que nous sommes.