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"(...) La décision de Georges Papandréou a semé la panique mardi. Les valeurs bancaires ont été en première ligne : les investisseurs redoutent désormais un défaut de paiement de la dette grecque.
«Déterminé» à faire appliquer le plan de sauvetage de la Grèce, le couple franco-allemand souhaite qu'une «feuille de route» soit rapidement mise en place. Ce mercredi à Cannes, à la veille du G20, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se retrouvent dans l'après-midi pour une réunion de consultation avec les institutions européennes et le FMI puis avec les autorités grecques.
A Athènes, le Premier ministre grec persiste dans son intention d'organiser un référendum début 2012.
Vendredi, le Parlement se prononcera sur ce texte, un vote de confiance» auquel croit Georges Papandréou. Un vent de dissidence semble pourtant se lever dans les rang du Pasok, le parti socialiste du Premier ministre.
Par ailleurs, la Grèce a annoncé mardi un changement de tout son état-major militaire (le chef d'état-major des armées, les chefs d'état-major de l'armée de Terre, de la Marine et de l'Armée de l'air) et a déchargé de leurs fonctions une douzaine d'officiers de l'Armée et de la Marine. Officiellement, ces changements étaient programmés et n'ont pas de lien avec la crise politique qui pourrait entraîner la chute du gouvernement.
14 heures. Le porte parole des députés PS prend la défense de Papandréou. «On ne peut pas dire que la forme soit exemplaire mais c'est secondaire. Sur le fond, M. Papandréou s'est aperçu à son retour en Grèce qu'il avait beaucoup de difficulté à faire passer dans l'opinion publique ce qu'il avait négocié de bonne foi comme étant le seul espace qu'on lui avait donné pour sortir la Grèce de la crise», déclare le porte-parole des députés socialistes, Alain Vidalies.
13h38. Merkel fait de l'humour. «Nous apprécions tout le monde, les Turcs comme les Grecs, (....) quand ils se montrent raisonnables», a lancé en plaisantant la chancelière allemande Angela Merkel à quelques heures d'une rencontre avec le Premier ministre grec Georges Papandréou. Elle s'exprimait à l'occasion du 50e anniversaire de l'accord germano-turc sur les travailleurs immigrés, à Berlin, aux côtés du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.(...)