25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 15:37
Communiqué commun de l’intersyndicale CFDT, CFTC, CFE.CGC, CGT, FSU, SOLIDAIRES, UNSA le 23 août 2010

Après les fortes mobilisations du premier semestre, et notamment le 24 juin dernier, les multiples initiatives qui ont ponctué l’été, montrent la détermination des salariés à faire entendre leurs revendications et leurs propositions concernant le projet de réforme des retraites dont le contenu est injuste et inacceptable.

 

La période estivale a été marquée par la persistance de la crise économique et sociale - la situation du chômage s’aggravant encore notamment pour les jeunes - et par l’annonce de mesures de rigueur supportées essentiellement par l’ensemble des salariés. Le gouvernement poursuit une politique inadaptée en terme d’emplois et de pouvoir d’achat qui accroît les inégalités.

 

Au moment où le projet de réforme des retraites va être examiné par le parlement, les organisations syndicales rappellent leur ferme opposition à celui-ci. Cette réforme ne répond pas aux enjeux actuels. Les questions d’emploi notamment pour les jeunes et les seniors, celles des inégalités hommes-femmes, de la pénibilité, d’un financement durable appuyé sur une autre répartition des richesses produites, non seulement ne sont pas traitées, mais font porter à plus de 85% les efforts sur les salariés.

 

La remise en cause des 60 ans avec le report à 62 et 67 ans des âges légaux va fortement pénaliser les salariés et notamment ceux ayant commencé à travailler jeunes, ceux ayant des carrières chaotiques et incomplètes, en particulier les femmes.

 

Les organisations syndicales considèrent aujourd’hui que rien n’est joué et appellent tous les salariés du privé et du public, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraités à poursuivre la construction d’une mobilisation de grande ampleur et à faire du 7 septembre prochain une journée massive de grèves et de manifestations.

 

Le gouvernement et les parlementaires doivent entendre la mobilisation des salariés et répondre à leurs revendications pour d’autres choix en matière de retraites, d’emploi et de pouvoir d’achat. Les organisations syndicales se réuniront dès le 8 septembre pour analyser la situation et décider des suites unitaires à donner rapidement à la mobilisation.

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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 16:32

Extrait du Nouvelobs.com

 

-"Rassemblement citoyen"

Le rendez-vous du 4 septembre pourrait, à cet égard, donner le ton. Une cinquantaine d'organisations associatives, syndicales et politiques ont appelé à un "rassemblement citoyen" à Paris et partout en France pour protester contre la politique de sécurité du gouvernement. Et plus particulièrement contre les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy le 30 juillet dernier à Grenoble concernant l'expulsion des Roms et le renforcement de la déchéance de la nationalité. Sans parler des peines planchers, des droits sociaux des étrangers en situation irrégulière et de la responsabilité pénale des parents de mineurs délinquants.

Parmi les signataires de cet appel figurent la Ligue des droits de l'Homme (LDH), ATTAC, la Cimade, le Cran, le MRAP, Droit au Logement (DAL), Emmaüs France, la CFDT et la CGT, le NPA, le PCF, le Parti de Gauche, le PS, les Verts, le Syndicat de la Magistrature (SM) et le Syndicat des Avocats de France (SAF). Ils entendent "manifester publiquement leur opposition aux stratégies de stigmatisation et de discrimination et aux logiques de guerre qui menacent le vivre ensemble".

Pour légitimer leur message, ils ne manqueront pas de s’appuyer sur les rappels à l’ordre de Bruxelles, du Conseil de l’Europe et du Comité pour l'élimination de la discrimination raciale de l'ONU (CERD). Et les prises de position d’éminents hommes politiques de droite comme de gauche. Pêle-mêle : Gerard Larcher, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin, Dominique de Villepin, Christine Boutin, Michel Rocard, Lionel Jospin… Dernière en date, celle du pape Benoît XVI prononcée symboliquement en français.

Sans présager de la mobilisation, les quelque 30.000 signatures recueillies par une pétition mise en ligne le 5 août sur le site Stop à la politique du pilori! témoigne, pour le moins, d'un écho important dans l'opinion.

 

-Grèves et manifestations

Trois jours plus tard, Nicolas Sarkozy devra faire face à la mobilisation syndicale contre la réforme des retraites. Le véritable test pour le chef de l’Etat qui fait de cette réforme "la mère de toutes les réformes". "Je veux terminer mon mandat avec ce dossier réglé (...) j'aurais fait mon travail" avait-il déclaré le 23 juillet lors d’un déplacement à Saint-Nazaire. Le projet de loi prévoit de porter l'âge légal de la retraite de 60 à 62 ans à l'horizon 2018 et de relever de 65 à 67 ans l'âge permettant d'obtenir une retraite à taux plein quel que soit le nombre de trimestres cotisés.

Réunis le 23 août, les syndicats ont renouvelé leur appel "à faire du 7 septembre prochain une journée massive de grèves et de manifestations" face à un projet de réforme des retraites jugé "injuste et inacceptable".

FO, qui pour sa part n’est pas signataire, a réaffirmé "qu’elle participera pleinement aux actions et manifestations sur la base de l’exigence de retrait ou d’abandon du texte gouvernemental", regrettant "que cette revendication n’ait pas été retenue par les autres organisations syndicales".

Un désaccord profond qui n’avait pas empêché une forte mobilisation le 24 juin dernier où 2 millions de personnes (800.000 selon la police) étaient descendues dans la rue. Qu’en sera-t-il le 7 septembre ? Difficile à dire. Une chose est sûre : l'examen du projet de loi débutera ce même jour à l'Assemblée nationale en séance publique et en procédure accélérée, lors d'une nouvelle session extraordinaire du Parlement.

Nicolas Sarkozy espère ainsi tenir son calendrier, qui prévoit une adoption définitive avant la fin du mois d'octobre.

Au-delà de la mobilisation, c'est peut-être l'affaire Woerth qui pourrait contrecarrer les plans du chef de l'Etat.

 

-Le cas Woerth,

L'été a été le théâtre de nouvelles révélations, entraînant systématiquement de nouveaux démentis.

Eric Woerth aurait ainsi, selon Médiapart, omis de déclarer la majeure partie de ses rémunérations, afin d'obtenir un prêt pour sa campagne municipale à Chantilly (Oise) en 2008, attribué la légion d'honneur au comptable ayant certifié ses comptes de campagne aux dernières élections municipales ou encore, selon Libération, le ministre serait intervenu dans la succession du sculpteur César.

Dernière polémique en date dans le volet Bettencourt, son conseiller pour les relations économiques, Eric de Serigny est lui aussi soupçonné de conflit d'intêret.

Malgré tous les efforts déployés par le gouvernement et l'UMP pour éloigner du champ médiatique les questions qui se posent autour du ministre, notamment lorsqu'il était à Bercy, les zones d'ombre subsistent.

Sur le plan judiciaire, les hostilités devraient reprendre le 14 septembre, date à laquelle la Cour d'appel de Versailles rendra sa décision sur l'appel de l'avocat de Liliane Bettencourt, Me Georges Kiejman, contre le supplément d'information relatif aux enregistrements clandestins ordonné par la juge Isabelle Prévost-Desprez qui décidera prochainement de la date du procès.

 

-Efforts budgétaires : 

Là aussi, la partie est loin d'être gagnée. François Fillon et les ministres de Bercy se sont retrouvés pour une rentrée anticipée au Fort de Brégançon vendredi 20 août, autour de Nicolas Sarkozy pour confirmer la poursuite de la politique de rigueur.

Le gouvernement a promis de ramener à 6% du PIB en 2011, contre un record de 8% cette année, le déficit public du pays. Nicolas Sarkozy a également promis de ne pas augmenter les prélèvements obligatoires. En revanche, les niches fiscales et sociales devraient être réduites de 10 milliards, tandis que la prévision de croissance a été revue à la baisse.

Des annonces qui viennent faire écho à la mise en garde de l'agence de notation Moody's. La France pourrait perdre sa note AAA, "le chemin à parcourir avant un abaissement de la note s'étant encore réduit", a-t-elle prévenue. (Les investisseurs se basent sur cette note pour connaitre le niveau de risque des obligations qu'ils achètent.)

La France va faire "tout ce qui est nécessaire" pour réduire son déficit budgétaire, a encore dit la ministre de l'Economie et des Finances, Christine Lagarde, dans un entretien au Financial Times, lundi 23 août.

Les perspectives de croissance seront au cœur du projet de loi de finances (PLF) de 2011, qui sera présenté en Conseil des ministres le 22 ou le 29 septembre. Les mesures envisagées par le gouvernement seront-elles suffisantes ? Rien n'est moins sûr à en croire les experts. Car la marge de manoeuvre est très étroite pour allier rigueur et relance.

 

-Le remaniement et 2012 en ligne de mire :

Autre chantier de cette rentrée : le remaniement gouvernemental prévu en octobre, qui visera à former la meilleure équipe pour préparer la présidentielle.

La question d’un éventuel changement de Premier ministre agite les spéculateurs. François Fillon sur le départ ? une hypothèse évoquée à de nombreuses reprises depuis plusieurs mois.

Par ailleurs, Le secrétaire général de l’Elysée a annoncé un gouvernement "resserré". Seraient sur le départ : Bernard Kouchner (Affaires étrangères), Patrick Devedjian (Relance), Hervé Morin (Défense), ainsi que les secrétaires d’Etat Dominique Bussereau (transports), Fadela Amara (ville) et Jean-Marie Bockel (Justice).

Novembre marquera le début de la double présidence française du G8 et G20. L'embellie après ma tempête ? Du moins une occasion pour Nicolas Sarkozy de redorer son blason alors que sa cote de popularité est en berne et que les sondages sont favorables à la gauche pour 2012.

 

(Benjamin Harroch et Estelle Gross - Nouvelobs.com)

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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 11:44

mardi 24.08.2010, 08:47  - La Voix du Nord

Démantèlement d'un camp de Roms ce matin à Hellemmes. PHOTO PIERRE LE MASSON Démantèlement d'un camp de Roms ce matin à Hellemmes. PHOTO PIERRE LE MASSON
| Métropole lilloise |

Vers 6h30 ce mardi matin, les forces de l'ordre, dont la police aux frontières (PAF), ont démantelé un camp de Roms composé d'une dizaine de baraquements de fortune, rue Verte à Villeneuve d'Ascq.

 

L'évacuation s'est semble-t-il déroulée dans le calme.

Le camp abritait neuf adultes et douze enfants. Il était installé illégalement sur un terrain appartenant à la communauté urbaine de Lille.

Les personnes évacuées ont été emmenées à l'hôtel de police de Lille-Sud et placées en garde à vue pour être entendues sur l'infraction d'occupation illicite d'un terrain privé.

L'examen de leur situation administrative au regard du droit de séjour en France est en cours.

Les services de l'office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) sont mobilisés pour étudier les possibilités de prise en charge de ces familles dans le cadre d'un retour volontaire vers leur pays
d'origine.

 

source, La Voix du Nord

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22 août 2010 7 22 /08 /août /2010 15:20

 
Le père Arthur, prêtre lillois qui a renvoyé sa médaille du Mérite et affirmé qu'il allait jusqu'à "prier" pour une "crise cardiaque" de Nicolas Sarkozy afin d'arrêter "la guerre" que subit selon lui la communauté Rom, a déclaré dimanche regretter ses propos sur le chef de l'Etat.

"Mon désir, c'est que Dieu parle à son coeur. Je ne veux pas sa mort, je veux simplement que Dieu parle à son coeur. Je regrette mes propos", a déclaré à l'AFP, quelques heures après son allocution, le père Arthur Hervet, très engagé dans la défense des Roms.
"Je ne sais plus quoi faire", a confié cet homme d'église qui a acheté des tentes, de la nourriture et des vêtements aux Roms de l'agglomération lilloise.
"J'en suis là, je sais que je n'ai pas le droit de le faire, mais je dis +Seigneur, il n'y a plus que toi qui peux arrêter quelque chose+", a-t-il dit. "C'est pas bien, j'en suis là, mais priez pour moi", a-t-il ajouté.
L'ecclésiastique a longuement expliqué pourquoi il renonçait à sa décoration, devant l'église Saint-Martin d'Esquermes de Lille, où il venait de participer à la célébration de l'office.

"J'ai trouvé à Lille une situation déplorable pour les Roms et leurs enfants. J'ai essayé, comme dit l'Abbé Pierre, de les aimer et de les aider. Et depuis trois mois, c'est une guerre que cette communauté subit", a déclaré le père Arthur. "J'ai réfléchi très longuement pour savoir si je pouvais accepter ce grade de Chevalier de l'Ordre national du Mérite. J'avais si peu de choses à mon actif quand je pense à l'engagement de l'Abbé Pierre, mon maître en Humanité".
"Aujourd'hui, M. le ministre (de l'Intérieur, ndlr), je déclare forfait. Je n'ai plus de force, si ce n'est de pleurer", a-t-il ajouté.
"Aujourd'hui, comment arrêter cette violence injuste? Il ne me restait plus qu'une dernière balle: la décoration de Chevalier de l'Ordre national du Mérite", a-t-il dit en brandissant le courrier qui a inscrit officiellement sa nomination au grade de Chevalier.
L'homme d'église explique qu'il a écrit au chancelier de l'Ordre national du Mérite pour être radié, mais tenait à "prévenir" Brice Hortefeux. "C'est vous qui pouvez réveiller en vous un peu d'humanité", déclare-t-il au ministre dans son courrier.

Il estime que M. Hortefeux "ne connaît pas la situation, qu'il ne sait pas ce que vivent ces gens. Ce sont des gens qui sont extrêmement gentils, les enfants ne demandent qu'une chose, c'est de vivre".
Membre de la communauté assomptionniste, le père Arthur Hervet, 71 ans, s'est engagé depuis son arrivée dans la métropole lilloise dans la défense des communautés Roms du Nord et l'amélioration de leurs conditions de vie.
"C'est honteux, c'est lamentable, ce n'est pas une ou deux personnes qui doivent décider" du sort de la communauté Rom, a commenté une paroissienne, Nicole Vallet, 72 ans, qui désapprouve aussi la politique du gouvenement.
"L'union européenne, c'est pas uniquement les marchandises, c'est aussi la libre circulation des hommes et des idées. On a une dette morale envers ces pays-là", a estimé pour sa part Damien Boutry, 56 ans, un autre paroissien.
Dimanche matin, lors de la prière de l'Angelus, le pape Benoît XVI a exhorté des pèlerins français à accueillir les hommes de toutes origines.

Mgr Christophe Dufour, archevêque d'Aix-en-Provence et d'Arles (Bouches-du-Rhône), témoin jeudi d'une expulsion de Roms de leur campement, a aussi appelé à respecter la "dignité" des personnes et dénoncé les "discours sécuritaires" du gouvernement.  

 

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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 15:35

 

Le monde.fr, extrait du 17/08/10

 

Les 15 millions de Pakistanais privés de toit, d'eau, de vivres et de soins par un début de mousson exceptionnellement violent seraient maintenant victimes d'un "déficit d'image", de la torpeur estivale, d'une faible couverture médiatique et de l'épuisement des donateurs face à la succession des catastrophes, selon les ONG.

 

"Le Pakistan a mauvaise presse", remarque Felipe Ribero, le directeur général de Médecins sans frontières, qui n'a recueilli que 3 000 euros à ce jour. "Le pays évoque la corruption, la guerre, les talibans. Cela n'aide pas à provoquer l'émotion."

 

Le Secours populaire a récolté 10 000 euros. La Croix-Rouge a réuni 95 000 euros, loin des 2 millions engrangés dans les deux jours qui ont suivi le séisme du 12 janvier à Haïti. La Fondation de France, qui a géré 30 millions d'euros de dons après le séisme en Haïti et 25 millions lors du tsunami de 2004 en Asie, a reçu en tout et pour tout... 300 euros pour le Pakistan. "La situation paraît très confuse, les donateurs ne sont pas certains que les ONG seront capables d'intervenir efficacement sur place", analyse Francis Charhon, son directeur.

Les ONG elles-mêmes ont pu tarder à réagir. "Les équipes humanitaires sur place n'ont pas mesuré tout de suite que des inondations locales allaient devenir une catastrophe de grande ampleur", reconnaît Olivier Bernard, le président de Médecins du monde, qui a récolté 16 000 euros en France.

 

La situation est un peu meilleure en Grande-Bretagne, très liée au Pakistan par l'histoire. Treize des principales ONG britanniques actives au Pakistan ont réussi à lever 18,3 millions d'euros auprès du grand public. "Ces dons ne viennent pas que de la communauté pakistanaise, tout le monde donne", insiste Ian Bray, porte-parole d'Oxfam en Grande-Bretagne.

 

Reste que pour l'ONG Care International, "le manque de financement ralentit considérablement l'intervention d'urgence". Care a reçu 1,2 million de dollars, mais en espère 10 millions pour venir en aide à 100 000 personnes. "Au début, les gens se sont dit que la mousson était un phénomène habituel dans cette région. Il faut maintenant leur expliquer que l'argent ne va pas aller dans les mains des talibans", estime Melanie Brooks, de Care International à Genève.

 

La même pédagogie pourrait bien être nécessaire auprès des gouvernements. Une semaine après avoir lancé, le 11 août, un appel de fonds de 460 millions de dollars (358 millions d'euros) pour secourir, pendant trois mois, les six millions de sinistrés les plus vulnérables, les Nations unies ont récolté 32 % seulement de la somme espérée. Si l'on y ajoute les aides bilatérales, les dons versés par la communauté internationale atteignent à ce jour 165 millions d'euros. On est loin du compte.

 

"Les agences de l'ONU ont un budget qui leur permet d'intervenir sans attendre, mais elles ont besoin de l'appel de fonds pour pouvoir acheter tentes, médicaments, rations alimentaires... Sans cet argent, on ne peut pas avancer", explique Elizabeth Byrs, porte-parole du bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU.

 

"Le Pakistan souffre d'un déficit d'image, il fait partie des pays peu financés, comme le Yémen", observe Mme Byrs. Mais cela n'explique pas tout : beaucoup de pays cherchent à réduire leurs dépenses humanitaires comme leur aide au développement - et Haïti a asséché les budgets. "La moitié seulement des appels de fonds d'urgence de l'ONU ont été satisfaits en 2010, de nombreuses crises restant non financées", rappelle Mme Byrs.

 

En tête des donateurs pour le Pakistan, les Etats-Unis ont versé 75 millions de dollars. La Grande-Bretagne a déjà donné 40 millions de dollars. "Un quart de l'aide vient de notre pays. La réponse globale de la communauté internationale a été lamentable, absolument misérable", a critiqué le vice-premier ministre britannique, Nick Clegg, lundi. L'Union européenne n'a pour l'instant versé que 1,2 million d'euros sur les 40 millions promis, et la France 1 million.

 

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, qui s'est rendu au Pakistan le 15 août, devrait prendre la parole à l'ONU jeudi pour exhorter la communauté internationale à se mobiliser davantage. Un réveil d'autant plus nécessaire qu'il faudra des milliards à plus long terme pour rebâtir les villages, reconstruire les infrastructures et reconstituer les récoltes. Lundi, la Banque mondiale a promis au pays une aide de 900 millions de dollars.

 

Grégoire Allix et Mélina Gazsi
 
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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 09:56

 

Un entretien dans Libération et un article dans la Voix du Nord

 

« Le coût de construction d'Iter venant de passer de 5 à 15 milliards d'euros, il est question d'en faire subir les conséquences aux budgets de financements de la recherche scientifique européenne », menaçant « de nombreuses recherches autrement plus importantes », s'inquiètent-ils.

 

« C'est exactement la catastrophe que nous redoutions », écrivent MM. Charpak, Jacques Treiner (Université Pierre-et-Marie-Curie, Paris) et Sébastien Balibar (École normale supérieure), assurant qu'il est « grand temps de renoncer » à Iter, qui doit être construit à Cadarache (Bouches-du-Rhône).

Un prototype imparfait

Contrôler la fusion nucléaire est un « rêve ancien ». La « méthode consiste à chauffer un mélange d'hydrogène lourd (un plasma de deutérium et de tritium) jusqu'à 100 millions de degrés », pour que les noyaux d'atomes fusionnent, en dégageant une énergie colossale. Mais cela implique de « surmonter trois difficultés majeures : maintenir le plasma à l'intérieur de l'enceinte, produire du tritium en quantités industrielles et inventer des matériaux pour enfermer ce plasma ».

 

Or, « c'est seulement à partir de 2019 qu'Iter doit commencer à étudier la première de ces difficultés » . Pour ces scientifiques, on est donc « loin de la mise au point d'un prototype de centrale électrique » et de « l'avènement d'une nouvelle filière de production d'énergie ».

 

Ils estiment donc qu'au « lieu d'investir dans Iter, la communauté internationale et surtout l'Europe feraient mieux de reconstruire » une centrale nucléaire de quatrième génération, « afin d'améliorer ce que Superphénix nous a déjà appris ».

 

Les réacteurs nucléaires de quatrième génération, encore au stade de la recherche, pourraient transformer les déchets actuels en combustible et fournir « ainsi une énergie propre pour au moins cinq mille ans », assurent ces scientifiques.

 

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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 09:24
 
Informations sur le site de France2.fr (...)
Les producteurs de lait sont reçus jeudi matin par les laiteries pour tenter de trouver un accord sur les prix du lait . Attendus à 11h00 aux sièges sociaux de cinq laiteries, dont deux à Paris, les éleveurs exigent une revalorisation de 11 % des prix du lait au troisième trimestre.

Ils avaient donné aux industriels jusqu'au 12 août pour revenir à la table des négociations. A défaut d'accord, ils menacent d'une nouvelle guerre du lait.

 

 

 Mercredi soir, des producteurs de la Mayenne et de la Sarthe ont annoncé avoir mené des "actions d'avertissement" devant des usines de transformation Sodiaal et Bel dans la Sarthe. Mais faute de "réponse officielle", les trois syndicats majoritaires avaient adressé mercredi matin un courrier aux cinq laiteries pour les informer de leur venue jeudi à 11h00 à leur siège social à Paris, Brest et Laval.

 

Les coopératives, Laïta et Sodiaal (qui fabrique notamment les yaourts Yoplait), et les industriels comme Lactalis (Camembert Président), Bel (Vache qui rit) et Bongrain (Caprice des Dieux) se sont dit prêts à accueillir les délégations.

"Nous accueillerons la délégation (...) mais nous avions déjà fait savoir que nous étions disposés à discuter", a affirmé Dominique Chargé, président de la coopérative Laïta ainsi que président de la Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL), interrogé par l'AFP. "Pour nous, il n'y a pas de rupture mais un blocage" dans les négociations, a-t-il ajouté.

 

Les termes du débat

Les producteurs demandent aux coopératives de payer le prix du lait selon  l'accord de juin 2009 et à l'Etat de faire appliquer les engagements pris sur le mode de fixation du prix" du lait. Concrètement, ils dénoncent le refus des industriels au 3e trimestre d'octroyer 31,1 euros de plus par tonne de lait.

Les laiteries font elles valoir la nécessité "d'arrimer" le prix du lait français à celui pratiqué en Allemagne, moins cher. Ce que ne contestent pas les producteurs mais pas à la hauteur voulue par les transformateurs d'autant que désormais les marchés mondiaux sont désormais bien meilleurs qu'en 2009 et qu'ils aimeraient profiter de la reprise.

Le ministre exhorte au dialogue

 

"Il faut que des négociations s'ouvrent dans les jours qui viennent et qu'elles aboutissent rapidement", a prévenu [le Ministre] "Les producteurs doivent savoir à quel prix leur sera payé le lait en 2010. Et ils doivent être justement rémunérés pour le difficile travail qu'ils font", a-t-il ajouté, avant de préciser que "l'accord du 3 juin 2009 doit rester la base de travail".

Interrogé par RTL  sur ce qui pourrait être le "prix juste", il a affirmé que c'était à l'interprofession (producteurs, industriels et coopératives) "de le déterminer". "Que chacun prenne bien ses responsabilités, que chacun joue son rôle, l'Etat à joué son rôle pour intervenir sur les marchés en 2009 en mettant 300 millions d'euros par l'intermédiaire de la Commission européenne et faire remonter les cours du lait", a encore souligné le ministre. "Que l'on sorte de ce système où tous les trois mois, il y a une crise sur le prix du lait, ce n'est pas acceptable", a-t-il poursuivi.

 

Le ministre a par ailleurs annoncé qu'il présenterait à la rentrée un plan de  développement de "plusieurs dizaines de millions d'euros" pour aider les filières lait  et élevage, tant au niveau des producteurs que des coopératives et des industriels. "Ce plan reposera notamment sur l'innovation et la recherche",  a-t-il précisé.

 

Manifestations et sensibilisation des consommateurs
 

Depuis plusieurs jours, des producteurs mènent des campagnes d'étiquetage  dans les grandes surfaces appelant au boycott par les consommateurs des produits phares des producteurs, Bel, Bongrain et Lactalis, notamment.

 

Une trentaine de producteurs de lait ont par ailleurs manifesté mercredi soir devant la laiterie Yoplait du Mans et environ 150 avaient en avaient fait de même, dans la nuit de mardi à mercredi à Changé, dans la périphérie de Laval.

 

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 22:28
1 Arnault Bernard 22 760 M€ LVMH Luxe Paris
2 Mulliez Gérard 19 000 M€ GROUPE AUCHAN Distribution Croix
3 Bettencourt Liliane 14 449 M€ L'OREAL Cosmétiques Clichy
4 Puech Bertrand 8 585 M€ HERMES INTERNATIONAL Luxe Paris
5 Louis-Dreyfus 8 500 M€ LOUIS-DREYFUS Services Paris
6 Dassault Serge 6 800 M€ GROUPE INDUSTRIEL MARCEL DASSAULT Industrie Paris
7 Pinault François 6 216 M€ PPR Distribution, luxe Paris
8 Wertheimer Alain 4 500 M€ CHANEL Luxe Neuilly-sur-Seine
9 Servier Jacques 3 800 M€ LABORATOIRES SERVIER Pharmacie Gidy
10 Decaux Jean-Claude 3 256 M€ JCDECAUX Communication Neuilly-sur-Seine
11 Bolloré Vincent 2 917 M€ BOLLORE Transport, médias Puteaux
12 Rothschild Benjamin de 2 800 M€ GROUPE EDMOND DE ROTHSCHILD Finance Paris
13 Bouriez Jacques 2 700 M€ GROUPE LOUIS DELHAIZE Distribution Charleroi - Belgique
14 Moulin Ginette 2 700 M€ GROUPE GALERIES LAFAYETTE Distribution Paris
15 Besnier Emmanuel 2 500 M€ GROUPE LACTALIS Agroalimentaire Laval
16 Ricard Patrick 2 422 M€ PERNOD RICARD Boissons Paris
17 Bouygues Martin 2 385 M€ BOUYGUES BTP, télécoms Paris
18 Niel Xavier 2 338 M€ ILIAD Communication Paris
19 Peugeot Robert 2 234 M€ PEUGEOT SA Automobile Paris
20 Courtin-Clarins 2 200 M€ CLARINS Cosmétiques Neuilly-sur-Seine
21 Beaufour 2 079 M€ GROUPE IPSEN Pharmacie Paris
22 Duval 2 053 M€ ERAMET Industrie Paris
23 Castel Pierre 2 000 M€ CASTEL FRERES Boissons Blanquefort
24 Coisne 2 000 M€ SONEPAR DISTRIBUTION Distribution Paris
25 Bellon Pierre 1 974 M€ SODEXO Restauration Montingny-le-Bretonneux
26 Mérieux Alain 1 958 M€ BIOMERIEUX Pharmacie Marcy l’Etoile
27 Zaleski Romain 1 809 M€ ERAMET Industrie Paris
28 Rocher Bris 1 800 M€ LABORATOIRES YVES ROCHER Cosmétiques La Gacilly
29 Guerlain 1 503 M€ CHRISTIAN DIOR Luxe Paris
30 Merceron-Vicat Jacques 1 502 M€ VICAT Matériaux de construction Paris La Défense
31 Desseigne-Barrière 1 500 M€ GROUPE LUCIEN BARRIERE Casinos, hôtellerie Paris
32 Primat Martine 1 500 M€ PRIMWEST - DOMAINE DES ETANGS Services pétroliers Massignac
33 Bich Bruno 1 271 M€ BIC Stylos, rasoirs Clichy
34 Lescure 1 222 M€ GROUPE SEB Electroménager Ecully
35 Fayat Clément 1 200 M€ FAYAT BTP Bordeaux
36 Mimran Jean-Claude 1 200 M€ GROUPE MIMRAN Négoce Gstaad - Suisse
37 Saadé Jacques 1 200 M€ CMA-CGM Transport Marseille
38 Chandon 1 118 M€ LVMH Luxe Paris
39 Roquette 1 100 M€ ROQUETTE FRERES Agroalimentaire Lestrem
40 Hériard-Dubreuil Dominique 1 090 M€ REMY COINTREAU Spiritueux Paris
41 Marciano Maurice 983 M€ GUESS INC Textile Los Angeles - USA
42 Despature Paul-Georges 975 M€ SOMFY Equipement Cluses
43 Gaspard Georges 900 M€ LYRECO Distribution Marly
44 Berda Claude 800 M€ AB GROUPE Cinéma-vidéo Saint-Denis
45 Louis-Dreyfus Philippe 800 M€ LOUIS-DREYFUS ARMATEURS Services
46 Savare Jean-Pierre 800 M€ OBERTHUR TECHNOLOGIES Electronique Paris
47 Wendel, Seillière, Schneider et Demachy 771 M€ WENDEL Holding Paris
48 Cayard Jean-Pierre 750 M€ LA MARTINIQUAISE Spiritueux Charanton-le-Pont
49 Roullier Daniel 750 M€ GROUPE ROULLIER Chimie Saint-Malo
50 Descours 700 M€ EPI Habillement Paris

 

Informations sur le montant des fortunes tirées du site Challenges.fr où sont exposées les 500 premières.

 

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 21:38
La Voix du Nord   ÉNERGIE
Total : les salariés de la raffinerie des Flandres suspendent le dégazage

mercredi 11.08.2010, 17:05

Total : les salariés de la raffinerie des Flandres suspendent le dégazage
Total : les salariés de la raffinerie des Flandres suspendent le dégazage. PHOTO ARCHIVES J.-C. BAYON.

Les salariés de la raffinerie des Flandres, près de Dunkerque, qui luttent pour que Total redémarre les activités de raffinage sur le site, ont suspendu depuis hier les opérations de dégazage.

 

 

Les salariés ont pris cette décision lors d'une assemblée générale hier, selon Charles Foulard, coordinateur CGT chez Total.

 

A la suite d'une décision de la Cour d'appel de Douai ordonnant le redémarrage du raffinage pour défaut d'information des représentants du personnel, Total avait lancé le 19 juillet des opérations de dégazage. Celles-ci peuvent aussi bien servir au redémarrage effectif de la production qu'à la reconversion du site. La CGT avait ensuite lancé un ultimatum à Total, sommant le pétrolier de fournir aux salariés un calendrier pour le redémarrage du raffinage.

Faute d'avoir obtenu gain de cause, le syndicat a obtenu la désignation d'un huissier pour faire constater que Total ne respectait pas la décision de la cour d'appel, afin qu'il soit condamné à verser l'astreinte de 100.000 euros pas jour prévue par l'arrêt de la cour d'appel.

Aucune date de redémarrage

Selon Philippe Wullens, délégué Sud (majoritaire sur le site), le dégazage est suspendu jusqu'à la décision de la justice - dont la date n'est pas encore fixée - après les constatations de l'huissier. Celui-ci a constaté que Total n'a fixé aucune date quant au redémarrage de l'activité de raffinage, selon M. Wullens. Les salariés restent toutefois à l'intérieur du site pour assurer la surveillance des installations. « Total se sert du jugement plus pour un dégazage que pour un redémarrage » de l'usine, a dénoncé M. Wullens.

 

L'activité de la raffinerie des Flandres, qui emploie 367 salariés et environ autant de sous-traitants, avait été arrêtée provisoirement en septembre 2009 avant que la direction ne confirme le 8 mars son arrêt définitif. Le 30 juillet, lors de l'annonce de la hausse spectaculaire de ses bénéfices de 72% au deuxième trimestre à 2,96 milliards d'euros, Total a réaffirmé son intention d'arrêter les activités de raffinage sur le site

 

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 21:31

mercredi 11.08.2010, 18:41  - La Voix du Nord

Un camp d'une cinquantaine de Roms démantelé ce matin à Lesquin Un camp d'une cinquantaine de Roms démantelé ce matin à Lesquin
| Métropole lilloise |

Les CRS des Quatre-Cantons, aidés de la police nationale, ont démantelé tôt ce matin un camp de Roms installé en bordure d'autoroute, au niveau de la sortie Cité Scientifique, en venant de Villeneuve d'Ascq, sur le territoire de Lesquin.

 

 

Les forces de police ont démantelé tôt ce matin un camp de Roms installé en bordure d'autoroute, au niveau de la sortie Cité Scientifique, en venant de Villeneuve d'Ascq, sur le territoire de Lesquin. Quarante-huit personnes et quatorze caravanes ont été évacuées, pour faire suite à une décision de justice. L'opération s'est déroulée en présence d'un traducteur et dans le calme. Mais elle a nécessité la fermeture temporaire de la bretelle d'accès au bord de laquelle les Roms s'étaient installés. Plusieurs familles ont été orientées vers les services de l'OFII (office français de l'immigration et de l'intégration) pour leur éventuelle prise en charge dans le cadre d'un retour volontaire vers leur pays d'origine.

 

Depuis que, le 28 juillet, l'Elysée a annoncé le démantèlement dans les trois mois de trois cents camps illicites de roms, c'est la première opération dans la région.

 

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