13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 14:51

 

Pour rassurer les spéculateurs et les marchés financiers, le gouvernement prépare un nouveau plan de rigueur.

 

Selon la ministre de l’Economie, les dépenses publiques, hors charges d’intérêt de la  dette, seront gelées en valeur pendant trois ans, c’est-à-dire qu’elles ne suivront pas  l’inflation (prévue à 1,5 % en 2011, 1,75 % en 2012 et 2013).

  

Ces économies se traduiront par la réduction des moyens des services publics et la baisse des effectifs. Le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite va se poursuivre, ce qui implique la suppression de 34 000 postes par an. 100 000 ont déjà été supprimés.

 

Une hausse des impôts est aussi envisagée, notamment sous la forme de l’augmentation de la TVA. En contrepartie, le gouvernement s’apprête à réduire les « niches fiscales » à hauteur de 5 milliards d’euros, sur un total de 70 milliards.

 

Au moment où le chômage demeure massif et l’économie est atone,

un plan de  rigueur est nuisible et inadmissible.

 

Une éventuelle hausse de la TVA va amputer le pouvoir d’achat, notamment celui des ménages à revenu modeste ; elle va peser sur la consommation qui est le principal facteur de la croissance économique.

 

La suppression des postes et la baisse des dépenses publiques utiles auront les mêmes effets pervers.

 

Face à la révision générale des politiques publiques (RGPP) qui réduit les moyens d’intervention de la puissance publique, la Cgt revendique une véritable révision des politiques publiques. Ces politiques doivent être favorables à l’emploi, à l’amélioration des moyens des services publics, à la réduction des inégalités sociales et à l’amélioration du potentiel productif du pays.

Cela implique de revoir à la fois les dépenses et les recettes de l’Etat.

 

La fiscalité est de plus en plus favorable aux contribuables les plus riches.

 L’existence d’un « bouclier fiscal » limitant les impôts à 50 % du revenu imposable conduit à ce que tout nouvel impôt soit supporté par les catégories de revenu inférieures.

 

Il est scandaleux que les charges de la dette publique qui alimentent les capitaux financiers deviennent pratiquement le poste le plus important du budget de l’Etat et pèsent sur les dépenses utiles.

 

Il en est de même en ce qui concerne la prise en charge des exonérations de cotisation sociale ou encore le crédit d’impôts recherche et plusieurs « niches fiscales ».

 

La Cgt demande une mise à plat de l’ensemble des aides et des exonérations fiscales et sociales pour en supprimer celles qui ne sont pas justifiées du point de vue économique et social.

 

La Cgt revendique également une réforme de la fiscalité. Il faut supprimer le bouclier  fiscal et accroître la progressivité de l’impôt sur le revenu.

 

Il faut aussi revoir l’impôt sur les sociétés pour favoriser l’investissement productif et pénaliser la tendance à la distribution des dividendes aux actionnaires.

 

Montreuil, le 10 mai 2010

 

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 16:14

 

ATHENES (AP) — La Grèce va demander ce mardi un premier versement du plan d'aide de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI), a déclaré un responsable du ministère des Finances à Athènes qui a requis l'anonymat.

 

"La Grèce va demander plus tard dans la journée à la Commission européenne le versement d'une première tranche du prêt, soit 14,5 milliards d'euros", a-t-il expliqué. Le FMI, de son côté, doit verser mercredi 5,5 milliards d'euros.

 

La Grèce doit honorer d'ici le 19 mai une dette de neuf milliards d'euros. Le 8 mai, les chefs d'Etat et de gouvernement des 16 pays de la zone euro avaient confirmé leur soutien au plan d'aide à la Grèce, qui s'élève à 110 milliards d'euros sur trois ans -80 milliards de prêts des 15 autres pays de la zone euro et 30 milliards du Fonds monétaire international (FMI). AP

 

 

Chose promise, chose due

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 08:02

 

Le Parisien

 

(...) La débâcle économique de la Grèce, incapable de rembourser sa dette, la menace de contagion à d’autres pays, les dissensions au sein du couple moteur de l’Union européenne (la France et l’Allemagne), la spéculation acharnée contre Athènes et, par contrecoup, la fragilisation de l’euro. Autant d’éléments, aggravés par le coûteux retard dans le sauvetage de l’économie grecque, qui ont fait vaciller tout le système.

 

Mais une fois encore, le dénouement est arrivé in extremis dans l’un de ces psychodrames dont l’Europe est coutumière. En l’occurrence, un week-end d’intenses tractations à Vingt-Sept le volontarisme de Sarkozy ayant eu raison des réticences de Merkel à Bruxelles. A la clé, un plan de 750 milliards d’euros et beaucoup de bonnes résolutions.

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 14:44

 

Michel Barnier, commissaire européen chargé des services financiers, a brandi dimanche la menace de sanctions judiciaires contre les spéculateurs, qui se font de "l'argent sur le dos du malheur des peuples", notamment lors de la crise grecque.

 

"Les sanctions seront de toute nature, y compris judiciaires, quand les preuves seront faites. Et nous sommes prêts à augmenter ces sanctions (...) contre tous ces mouvements spéculatifs anormaux", a-t-il déclaré sur Europe 1.

 

"Je pense que toutes les enquêtes engagées par les autorités européennes doivent être rigoureuses, rapides et coordonnées, et les sanctions devront être exemplaires", a dit M. Barnier qui doit évoquer également le sujet avec les Américains lors de son déplacement à partir de dimanche à New York et Washington.

 

Auparavant, il devait participer à la réunion de la Commission européenne sur la mise en place d'un fonds de soutien pour les membres de la zone euro en difficulté financière, sur lequel il s'est montré peu bavard. "Je ne vais pas dire à deux heures de la réunion notre plan de bataille", a-t-il dit.

 

 

Commentaire :

 

- affaire à suivre, des sanctions fortement financières ne seraient pas mal venues non plus.

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 14:39

Les ministres européens des Finances se réunissaient dimanche pour créer un fonds de soutien inédit en faveur des pays de la zone en difficulté, dans l'espoir de stopper la contagion d'une qui menace les fondements de l'Union monétaire. Un projet qui ne sera pas facile à faire aboutir, la question qui se pose étant de savoir si tous ceux qui n'utilisent pas la monnaie commune seront prêts à apporter une telle garantie.

La Grande-Bretagne a d'ailleurs refusé de garantie ce Fonds d'urgence, a confirmé dimanche le ministre britannique des Finances, Alistair Darling.

 

Ce refus de Londres pourrait contraindre la zone euro à se rabattre sur un mécanisme de prêts garantis par les seuls pays utilisant la monnaie unique, une option également à l'étude. Le scénario de la riposte européenne à la crise va se construire au cours de l'après-midi de dimanche ponctuée de plusieurs réunions.

A Paris. Nicolas Sarkozy a décidé de convoquer ce dimanche à 18H45 à l'Elysée une «réunion de travail sur la crise financière que traverse la zone euro» à laquelle participera notamment le Premier ministre François Fillon, a annoncé la présidence de la République dans un communiqué.

A Bruxelles. Les ministres des Finances de l'ensemble des 27 pays de l'UE devaient se rencontrer à partir de 15 heures à Bruxelles. 

Leur réunion était précédée par une convocation extraordinaire du collège des commissaires de la Commission européenne à partir à 13 heures pour «discuter et adopter» le projet de dispositif qui devait ensuite être proposé aux ministres.

Il s'agira d'un «mécanisme européen de stabilisation destiné à préserver la stabilité financière en Europe», selon la déclaration publiée à l'issue d'un sommet des dirigeants des seize pays de la zone euro vendredi.

L'idée de départ était que la Commission européenne puisse emprunter jusqu'à 70 milliards d'euros, en bénéficiant de la garantie de tous les pays de l'Union européenne, y compris ceux comme la Grande-Bretagne qui n'utilisent pas l'euro, puisqu'il s'agit d'un mécanisme de l'UE, selon des sources diplomatiques.

Pour valider un tel dispositif au niveau de toute l'UE il faudrait l'approbation d'une majorité qualifiée suffisante des 27 ministres européens. La décision de la Grande-Bretagne de ne pas participer à ce fonds va compliquer l'aboutissement du projet.

Barack Obama préoccupé par la crise grecque

Signe de la gravité de la situation, le président français Nicolas Sarkozy et le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi ont annulé leur déplacement en Russie dimanche pour les cérémonies du 65e anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale.

La crise prend aussi une dimension internationale. Le président américain Barack Obama s'est dit «très préoccupé» par la crise budgétaire grecque et son impact sur les économies européenne et américaine.

 

Leparisien 

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 14:29

 

Evidemment, il y a colère de la population.

 

Au nom d'un assainissement des finances, les grands argentiers de nos pays ne trouvent jamais mieux que de baisser les salaires, diminuer les emplois et les couvertures sociales.

 

Certes, on nous parle d'une population qui n'aime pas l'impôt et dont une partie -car ce n'est jamais en totalité- aurait vécu à crédit.

 

Mais n'est-ce pas aux politiques de réguler les institutions publiques sans entamer le nécessaire pour l'ensemble d'un peuple ?

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 14:31

 

La Grèce va pouvoir bénéficier d’un plan de sauvetage de 110 milliards d’euros, sans précédent dans le monde par son ampleur, en contrepartie d’une cure d’austérité impliquant de douloureux sacrifices pour la population dans les années à venir (...)

 

Cure d’austérité

Le feu vert au programme de prêts intervient après un accord négocié avec Athènes pour appliquer dans le pays une cure d’austérité d’une dureté inédite. Le plan imposera au pays de «grands sacrifices» et une «grande épreuve», a prévenu Papandréou, «ce sont des sacrifices durs, mais nécessaires (…) sans lesquels la Grèce ferait faillite».

Il prévoit notamment la suppression des 13e et 14e mois de salaire dans la fonction publique et une nouvelle hausse d’un à deux points de la TVA (21% actuellement). Des économies de 30 milliards d’euros doivent permettre de ramener le déficit public abyssal de la Grèce sous les 3% du produit intérieur brut (PIB), la limite européenne, d’ici à la fin 2014.

 

La grande centrale syndicale de la fonction publique grecque (Adedy) a immédiatement appelé à «faire barrage» aux mesures «antisociales» annoncées par le gouvernement. Le plan de rigueur se traduira, d’après elle, par «une baisse des revenus des fonctionnaires et des retraités allant jusqu’à 35%».

 

Le projet de loi sur le plan d'austérité grec «sera présenté au Parlement ce [lundi] soir ou demain. Il sera voté d'ici mercredi ou jeudi», est-il prévu.

 

La pilule s’annonce amère pour les Grecs dont le pouvoir d’achat est déjà entamé par la récession. Et la population n’est peut-être pas au bout de ses peines car la Banque centrale européenne a laissé la porte ouverte à de nouvelles mesures d’économies.

(Source AFP)

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 07:06
 Libération du 27/04/2010
(...)
Pourquoi la Grèce est-elle à nouveau en difficulté alors qu’elle est sur le point d’être aidée ?

Il faut bien comprendre l’esprit des marchés. Les atermoiements de la zone euro, et surtout le quasi refus de l’Allemagne de s’engager vis-à-vis de la Grèce, rendent d’autant plus vulnérable la situation de celle-ci. Les marchés - dont la vocation est de spéculer - ont compris que l’Allemagne se sert de cet épisode pour contraindre les pays européens à entrer dans les clous du pacte de stabilité, c’est-à-dire à réduire leurs déficits. La leçon, semble-t-il, est entendue. Tous les pays se mettront à la diète. Le cas grec sert ici d’épouvantail.

Athènes peut-elle faire banqueroute, comme le pointaient hier des commentateurs en Allemagne ?

Si on prête à ce pays à 5%, le risque de défaillance est nul. Mais si on l’endette au taux de 10%, ce risque devient réel. Cela est vrai pour chacun, même l’Allemagne. La question, c’est combien de temps on va faire durer le calvaire de la Grèce ? Combien d’années va-t-on la garder sous tutelle, et l’obliger à pratiquer une politique de réduction drastique des dépenses publiques ? Il faut avoir conscience, et les Grecs l’ont compris, que la tutelle européenne va s’accompagner d’une réduction très forte du bien-être grec. Déjà, Athènes s’est engagée à faire baisser son déficit de 4 points de PIB en 2010, ce qui est considérable. Le problème et la chance de la Grèce, c’est que c’est une démocratie, la population est libre de refuser la tutelle allemande, telle qu’elle s’exprime ces derniers jours. Mais que se passera-t-il alors ?

C’est le scénario du pire…

La vraie question, c’est l’intensité de l’effort budgétaire que l’on va demander. S’il est insoutenable, les Grecs le refuseront. L’intelligence européenne sera de comprendre les limites supportables par la population de cette économie développée, alors que toute l’Union est plongée dans une situation de crise globale. L’attitude par rapport à Athènes ne dépend pas de la seule politique interne allemande. On nous dit qu’il va y avoir des élections en Allemagne dans moins d’une semaine. Attendons. Nous y verrons plus clair.

A quand le tour du Portugal et de l’Espagne ?

Quand le cas grec sera résolu, il ne faut pas se leurrer, ce sera le tour d’autres pays. L’Europe est si lente à se mettre en marche qu’elle laisse le champ libre aux marchés financiers. Et il y aura toujours un maillon faible. Aux Etats-Unis, il y a une vraie solidarité budgétaire. C’est elle qui évite à la Californie de faire faillite. Pas dans la zone euro où, faute de solidarité, on confie en quelque sorte la mission de sanction aux marchés ! Cela signifie que chaque pays est seul face à la spéculation. Avec toutefois quelques curiosités. Pourquoi les marchés n’attaquent-ils pas l’Irlande, plus mal en point que la Grèce, même en tenant compte de ses mensonges sur ses comptes ? Parce que c’est un havre - fiscal - pour les capitaux. Athènes n’a pas cette carte-là.

Que dit la crise grecque sur le fonctionnement de l’UE ?

Il y a surtout dans le cas grec le symptôme du dysfonctionnement de la construction européenne. S’il n’y avait pas eu d’atermoiements à propos du sauvetage, il n’y aurait pas eu d’affaire. Nous constatons surtout un fait : c’est la zone la plus vertueuse en matière budgétaire - la zone euro - qui paie le plus lourd tribut à la crise. Cette crise illustre le fait que la vertu n’est pas toujours récompensée et surtout que l’économie n’a rien à voir avec elle. Le cas européen pose ce problème fondamental : on peut sauver une banque qui a failli, on peut sauver une entreprise en déroute, mais on ne peut sauver un peuple dont le gouvernement a failli. Cela en dit long sur l’état de confusion mentale où se trouve le système dans lequel nous vivons. Nous sauvons les banques - parfois à fonds perdus - qui nous ont conduits dans le précipice, et là, on fait toute une histoire pour prêter à la Grèce alors qu’on est sûr de récupérer notre argent, intérêts et capital !

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 06:57

Ouest-France, mercredi 28 avril 2010, extrait

(...)

« Sarko + Borloo = revenu zéro. » Quelque 10 000 agriculteurs (3 800 pour la police), en majorité des céréaliers, ont présenté spectaculairement cette redoutable addition, hier, à Paris. Destinataire prioritaire, Nicolas Sarkozy. Charge à son ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, de relayer auprès de ses collègues européens les deux préoccupations des agriculteurs de « grandes cultures » que sont le blé, le colza, le maïs, etc

 

Un : des revenus en forte baisse après de bonnes années, particulièrement en 2007, qui nécessitent, selon eux, des mesures immédiates ¯ baisses de charges, moins de paperasse, donc de contraintes, notamment environnementales ¯ et à plus long terme : régulation européenne pour échapper au yo-yo des prix mondiaux.

 

Deux : leurs craintes vis-à-vis de l'avenir de la Politique agricole commune (Pac), dont ils ont été les grands bénéficiaires jusqu'ici.

 

 

« Que l'Europe protège »

Message apparemment reçu par Bruno Le Maire : « Quand les prix s'effondrent, il faut que l'Union européenne protège. » Reste le plus difficile, convaincre les partenaires européens, surtout les plus libéraux, que la régulation agricole est encore nécessaire.

 

En attendant, les quatorze FRSEA à l'origine de la manifestation, organes régionaux du syndicat agricole majoritaire FNSEA, ont réussi leur rendez-vous. Quelque 1 500 tracteurs rutilants, colorés et puissants ¯ 1 546 exactement selon la police ¯ ont formé de longues chenilles, à 30 km/h de moyenne, aux portes de Paris, puis au sein même de la capitale.

 

La boucle de 7 km passant par la Bastille et République était trop petite. Les premiers tracteurs partis de la place de la Nation y étaient revenus avant que les derniers ne l'aient quittée. Visiblement ravis de parader devant les badauds impressionnés, les agriculteurs ont planté « leurs épis de la colère » dans une ambiance restée bon enfant. (...)

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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 15:26

 

Le Monde 23/04/10, extrait

 

(...)

Le FMI a remis aux gouvernements son rapport sur le projet de taxation sur la finance. Selon une version publiée par la BBC, il proposerait deux taxes, l'une s'appliquant à chaque institution financière en fonction de ses actifs, et en particulier des éléments risqués, et l'autre sur les profits et rémunérations. "Notre conviction est que le système fiscal peut contribuer à réduire la probabilité de futures crises, en plus de la régulation, bien entendu", a expliqué le directeur général du FMI, (...). L'institution a de nombreuses fois insisté auprès du G20 pour que cette taxation soit coordonnée, afin d'éviter que les banques puissent l'éviter en choisissant de s'implanter dans un autre pays.

 

Autre élément sur lequel le FMI réclame une harmonisation : les réformes de la régulation financière. "Il y a de nombreux domaines, concernant les agences de notation, les transactions de gré à gré, les fonds spéculatifs, d'autres problèmes, où ce qui est déjà annoncé, sinon mis en œuvre, par les Etats-Unis, les Européens, les Japonais ou d'autres, est tout simplement incohérent", avertissait M. Strauss-Kahn. Sur ces deux sujets, le consensus n'est pas acquis.

 

 "RÉGULATION EXCESSIVE, ARBITRAIRE OU PUNITIVE"

 

Le Canada, qui cette année préside le G7 et copréside avec la Corée du Sud le G20, a fait savoir qu'il n'avait pas le sentiment de devoir révolutionner son système de régulation et qu'il s'opposerait à l'idée des taxes. "Le Canada ne suivra pas le chemin de la régulation excessive, arbitraire ou punitive de son secteur financier", a dit le ministre des finances, (...) .  Et selon lui, le système financier canadien "ne doit pas supporter les coûts du sauvetage d'institutions financières dans d'autres pays".

 

Entre Européens et Américains, apparemment unis sur l'idée de davantage surveiller et taxer les banques, des divergences sont apparues sur certaines mesures de régulation. Les Européens sentent leurs banques menacées par le projet de réforme discuté au Sénat américain, qui toucherait les filiales présentes à Wall Street. Washington craint de son côté que les projets pour encadrer l'activité des fonds spéculatifs dans l'Union européenne empêche les fonds américains d'accéder aux marchés du Vieux Continent.

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  • : Coordonne6
  • : Le blog a été créé le 14/06/2007 en vue d'un programme social, économique et politique nettement égalitaire, démocratique et à gauche. Toute présentation sur internet différente de la nôtre -notamment avec de nombreuses publicités- n'est pas de notre responsabilité. L'article fondateur de la coordination suite au 6 mai 2007 est le premier inscrit en date sur ce blog. La rédaction d'un programme arrimé à des principes fondamentaux et écrite en quatre ans est intitulée "programme de A à Z". La lettre "i" nous a inspirés pour parler d'investissement. A la lettre "K" nous sommes keynésiens c'est-à-dire pour le maintien du pouvoir d'achat et d'une saine consommation. Ce qui fait fonctionner normalement le cercle économique. Pour le "N" nous tentons d'expliciter ce qu'est un "NON" avec un rappel des 55% de votants opposés à l'Europe de 2005. Le "P" définit le prix et "ce qui n'a pas de prix"... Monique Renouard Bretagne. Nous exprimons nos condoléances à toutes les victimes des attentats avec une grande tristesse en évitant d'exciter la haine et en appelant les gouvernants à ne pas se tromper de cible. 19 août 2017.
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