1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 18:53

sur LaVoixduNord

 

Ils sont nombreux à avoir reçu un avis d'imposition pour régler la cotisation foncière des entreprises (CFE), qui remplace la taxe professionnelle. Cette cotisation, fixée par les communes, est en effet calculée non pas en fonction du chiffre d'affaires déclaré, mais sur la base de la valeur locative du lieu de travail des autoentrepreneurs, même s'il s'agit, dans la plupart des cas, de leur domicile.

Résultat : ils se retrouvent à payer une taxe, alors même qu'ils n'ont pas réalisé de chiffre d'affaires, d'autres devant payer une cotisation bien trop élevée, sans rapport avec leur niveau d'activité.

Dommage...

Du coup, nombreux sont ceux qui hésitent à maintenir une activité sous ce statut, le ministère de l'Économie ayant décidé de plancher en urgence sur le problème pour trouver une solution. Depuis sa naissance début 2009, le statut d'auto-entrepreneur fait la fierté du gouvernement en permettant aux salariés, chômeurs, retraités ou étudiants de développer une activité à titre principal ou complémentaire pour accroître leurs revenus, avec des démarches simplifiées et un régime fiscal avantageux.

Malgré les critiques des artisans, il a nettement dopé la création d'entreprises ces deux dernières années en France : plus de la moitié des 600 000 créations enregistrées en 2009 sont le fait d'autoentrepreneurs. Dans notre région, l'année 2010 aura enregistré près de 30 000 nouveaux créateurs, dont près de la moitié en régime d'auto-entrepreneurs. Le chiffre moyen du revenu déclaré par ce chef d'entreprise d'un genre nouveau était de 6 300 E en 2009, la moitié des autoentrepreneurs n'ayant pas déclaré le moindre revenu l'an passé, tendance reconduite cette année.

Pour l'heure, la CFE ne concerne, en théorie, que les autoentrepreneurs inscrits au 1er janvier 2010, non exonérés de par leur activité et n'ayant pas opté pour le prélèvement forfaitaire libératoire, ceux-là bénéficiant d'une exonération de trois ans.

Ce prélèvement forfaitaire est possible pour ceux dont le revenu de référence du foyer fiscal est inférieur à 25 926 E par part (en 2008).

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 16:00

LaTribune et Lemonde

 

"Fin 2007 environ 53 000 foyers appartenant aux 10 % des plus riches de France sont logés dans des HLM (37 000 logements en Ile-de-France et 15 000 en province). Ces familles disposent d'un salaire mensuel de 11 200 euros lorsqu'elle comptent un enfant et d'au moins 13 500 euros mensuels avec deux enfants.

 

Elargi aux foyers qui disposent d'au moins 5 300 euros par mois avec un enfant et  6 400 euros avec deux enfants, ce sont 378 000 foyers aisés qui bénéficient d'un logement social. Ces chiffres sont toujours plus élevés en Ile-de-France :

 

 207 000 ménages riches habitent un HLM dans la région francilienne contre 171 000 en province. "Si ces chiffres remontent à 2007, il est à craindre que la situation n'ait pas évolué," avance La Tribune.

 

 1,2 MILLIONS DE MÉNAGES MODESTES SUR LISTE D'ATTENTE

 

Interrogé par le quotidien, Thierry Repentin, président de l'Union sociale pour l'habitat fait état de "situations anecdotiques au regard des 4,3 millions de ménages présents en HLM". Pour Thierry Repentin, cette composition du logement social  "est souvent le fruit d'une situation ancienne : des personnes ont intégré les HLM à un moment où leurs revenus étaient bien moins élevés".  Thierry Repentin explique également les chiffres élevés en région parisienne : "La capitale connaît une envolée des prix immobiliers, bien supérieure au niveau de vie de nos concitoyens".

 

Le président de l'Union sociale pour l'habitat rappelle qu'en France, 1,2 million de ménages pauvres ou modestes sont en liste d'attente pour bénéficier d'un logement social."

 

Commentaire :

 

Le logement social aurait besoin d'être réglementé, il faudrait  fixer des loyers en fonction des revenus et du marché, et limiter le temps d'occupation.

 

Mais que fait le gouvernement ?

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 10:14

Sur Lemonde.fr

La Corée du Nord ripostera par "une contre-attaque militaire sans pitié" à toute intrusion dans son espace maritime, a promis dimanche Pyongyang, dans un communiqué diffusé par l'agence officielle KCNA.

"La DPRK (Corée du Nord: ndlr) entreprendra une contre-attaque militaire sans pitié à la moindre tentative d'introduction dans son espace maritime, à l'avenir", a indiqué le communiqué, publié dans le journal du parti communiste au pouvoir Rodong Sinmun et relayé par KCNA.

Cette nouvelle mise en garde intervient cinq jours après les bombardements de Pyongyang sur la petite île sud-coréenne de Yeonpyeong, qui ont fait quatre morts sud-coréens.

"Les provocations" du sud entrent "dans le cadre de leur programme brutal de défense de leur ligne de limite du Nord", a ajouté le journal.

Pyongyang rejette le tracé de "la ligne de limite du Nord", qui marque la frontière maritime entre le Nord et le Sud et qui a été décidée par les Nations unies après la guerre de Corée (1950-1953).

La Corée du Nord estime que cette ligne de partage maritime devrait se situer plus au sud. Cette zone contestée a été le théâtre de plusieurs violents accrochages, en 1999, 2002 et novembre 2009.

Partager cet article
Repost0
23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 12:39

Les échanges de tirs entre les deux Corées survenus mardi 23 novembre en mer Jaune, sur l'île sud-coréenne de Yeonpyeong, n'ont pas tardé à faire réagir les grandes puissances mondiales, qui ont fait part de leur vive inquiétude mardi. L'Union européenne, la Russie et les Etats-Unis ont fermement condamné le bombardement de l'île, dont ils attribuent la seule responsabilité à Pyongyang, qui s'en défend.

"Plus tôt aujourd'hui, la Corée du Nord a attaqué à l'artillerie l'île de Yeonpyeong, en Corée du Sud", a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, dans un communiqué. "Les Etats-Unis condamnent fermement cette attaque et appellent la Corée du Nord à cesser son action belligérante et à respecter pleinement les termes de l'accord d'armistice", a-t-il dit, en soulignant que Washington était "en contact étroit et continu" avec Séoul.

Il a ajouté que les Etats-Unis s'engagaient à "défendre leur allié, la République de Corée", et souhaitaient "le maintien de la paix et la stabilité régionale". L'heure matinale du communiqué de la Maison Blanche – 4 h 30 (10 h 30 à Paris), soit quelques heures après l'attaque – souligne la préoccupation de Washington après cet incident, parmi les plus graves depuis la guerre de Corée (1950-1953).

La Russie a mis en garde les deux Corées contre une escalade et condamné les tirs d'obus nord-coréens, dont les auteurs portent une "énorme responsabilité". "Il est nécessaire de faire cesser immédiatement tous les tirs. Un danger colossal doit être dissipé. Les tensions vont croissant dans la région", a déclaré à la presse le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov.

Par la voix de sa chef de la diplomatie, Catherine Ashton, l'Union européenne a condamné fermement le bombardement, Londres évoquant une attaque "unilatérale" et l'Allemagne faisant part de son inquiétude après une "nouvelle provocation nord-coréenne". "Je suis très inquiet des tirs d'artillerie nord-coréens contre la Corée du Sud. Cette nouvelle provocation militaire met en danger la paix dans la région", a déclaré le ministre des affaires étrangères allemand, Guido Westerwelle. "J'espère un comportement sensé de toutes les parties (...) et je salue les efforts du président sud-coréen Lee pour éviter que la situation ne s'aggrave pas", a-t-il ajouté.

Au Japon, le premier ministre a réuni son cabinet en urgence. "J'ai ordonné [aux ministres] de faire des préparatifs afin de nous permettre de réagir fermement à toute éventualité", a indiqué Naoto Kan à l'issue de cette réunion. "Je leur ai ordonné de faire tout leur possible pour rassembler des informations", a-t-il ajouté.

Unique allié économique et diplomatique de la Corée du Nord, dont le dirigeant Kim Jong-il s'est rendu deux fois en Chine depuis le début de l'année, Pékin a pour sa part exhorté les deux parties à "faire davantage pour contribuer à la paix", et jugé impératif de renouer les négociations à six sur le démantèlement du programme nucléaire militaire de Pyongyang.

 

Sur LeMonde.fr

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 15:00

sur France2.fr

 

Dans la dernière ligne droite, François Baroin a suscité la colère des députés, y compris dans son propre camp, en demandant une seconde délibération sur 39 d'amendements adoptés contre son avis pendant les longues heures de discussion budgétaire. Par un vote unique, le ministre voulait revenir sur ces mesures parlementaires qui compromettaient, à ses yeux, sa politique de réduction des déficits.

Mercredi après-midi à l'Elysée, le Premier ministre François Fillon avait également mis en garde les députés UMP contre l'addition d'amendements privant l'Etat de quelques centaines de millions d'euros.

A l'Assemblée, des députés ont cependant fait observer que certaines remises en cause par le gouvernement pouvaient rapporter des recettes à l'Etat (par exemple, un nouveau mode de calcul de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises).

Des concessions aux députés de sa majorité
Après une longue suspension de séance, François Baroin a fait quelques concessions et sa majorité a entériné la seconde délibération puis l'ensemble du projet de budget pour 2011. Pour amadouer ses troupes, François Baroin a par exemple promis que le gouvernement ne reviendrait pas sur l'exonération de cotisations sociales bénéficiant à certains emplois dans les zones de revitalisation rurale (ZRR).

Colère de l'opposition
"Le remaniement passe, le piétinement du Parlement continue", ont dénoncé de leur côté les députés PS et apparentés dans un communiqué. "La manière dont le gouvernement a fait passer la loi de finances à l'Assemblée est une honte. Il a fait disparaître, au détour de la nuit, les 40 amendements que les députés avaient eu le front d'adopter contre sa volonté. Ces amendements étaient souvent le fruit d'un consensus transpartisan et visaient même pour certains à faire des économies budgétaires."

Au moment du vote, la gauche a réitéré ses critiques contre un budget de rigueur qui n'ose pas dire son nom, avec des mesures d'austérité à la charge des classes moyennes, selon l'opposition.

En dépit de débats parfois virulents (comme sur le prêt logement à taux zéro renforcé ou le maintien de l'avantage fiscal jeune marié), le projet de budget 2011 a un caractère provisoire puisqu'il sera remanié en profondeur avec la réforme fiscale du printemps confirmée mardi par le chef de l'Etat qui a affirmé devant les députés UMP: "Je supprimerai le bouclier fiscal. Je vais supprimer l'impôt sur la fortune."

Dans un scénario institutionnel bien rôdé, le député UMP Michel Piron s'est réjoui par avance de cette réforme. Et pour cause: c'est lui qui avait lancé le débat par voie d'amendement.

Le maintien de l'avantage fiscal "jeunes mariés" rejeté
Mercredi, lors de l'examen des derniers articles du projet de loi de finances pour 2011, l'amendement du député UMP Hervé Mariton a été repoussé alors que les "pour" et les "contre" ont obtenu le même nombre de voix (48), ce qui vaut rejet.

Hervé Mariton souhaitait maintenir dans le budget 2011 l'avantage fiscal accordé jusqu'ici aux jeunes mariés l'année de leur union (double déclaration), alors que le gouvernement veut le supprimer dans la nouvelle loi de finances. Cet avantage qui devrait disparaître était également reconnu aux couples qui divorcent, se pacsent ou se dépacsent. Pour le député UMP, "Le mariage est une institution qui apporte de la solidité à la société : il est donc légitime qu'il présente des avantages, notamment par rapport au Pacs". "L'impôt a pour vocation à encourager des choix utiles à la société", a-t-il insisté en séance publique, en vain.

"Le gouvernement considère qu'il n'y a pas lieu de distinguer sur le plan fiscal les mariés et les pacsés. La famille a changé", a déclaré le secrétaire d'Etat au Logement, Benoist Apparu, qui représentait le gouvernement. "On se 'dépacse' moins que l'on ne divorce", a lancé pour sa part le rapporteur général du Budget, Gilles Carrez. "L'ordre moral sous-tend l'amendement Mariton", a critiqué de son côté le député PS Jean-Pierre Balligand.

Les époux ou pacsés seront donc soumis à une seule déclaration d'impôt, et non plus plusieurs, l'année de leur union, si le Sénat ne tente pas à son tour de revenir sur cette mesure du gouvernement.

Quelques autres mesures votées dans le budget
Le projet de loi de finances prévoit de ramener le déficit public de 7,7% du produit intérieur brut fin 2010 à 6% fin 2011, l'objectif étant d'atteindre un déficit de 3% fin 2013.

Au chapitre des recettes, le projet de budget prévoit notamment de porter de 5,5 à 19,6% le taux de TVA sur les offres "triple play" regroupant télévision, téléphone et internet, ce qui devrait faire entrer 1,1 milliard d'euros dans les caisses de l'Etat.

Le texte comporte également une réduction de 50 à 25% du crédit d'impôt pour les investissements dans les équipements photovoltaïques (panneaux solaires) et la suppression de ce crédit outre-mer.

Après une réunion des députés de la majorité avec le ministre du Budget, le gouvernement a accepté de revenir sur quelques-unes de ses demandes. Mais il a imposé par exemple que les pensions de retraite des anciens combattants soient revalorisées d'un point à partir du 1er juillet 2011 et non pas de deux comme l'avaient décidé à l'unanimité les députés. En signe de protestation, le groupe du Nouveau centre a refusé de participer au vote de ces amendements gouvernementaux de suppression tandis que les élus communistes et apparentés quittaient l'hémicycle.

Plusieurs amendements de la commission ont été entérinés comme celui qui limite le montant des indemnités de départ, ou "parachutes dorés", au double de la plus élevée des indemnités de départ prévue en cas de licenciement par les accords d'entreprise ou de branche. Le montant des retraites "chapeau" a été limité à 30% du montant de la rémunération reçue la dernière année d'exercice pour certains dirigeants de société. Un autre amendement ramène de 75 à 50% la réduction de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) au titre des investissements dans les PME.

En ce qui concerne la seconde partie du budget, celle des dépenses mission par mission, plusieurs amendements ont été également retenus comme celui qui rend payant (30 euros) et plus difficile l'accès à l'Aide médicale d'Etat (AME) destinée aux personnes en situation irrégulière.

Ou encore, contre l'avis du gouvernement, celui qui maintient la publicité en journée avant 20h00 pour le groupe public France Télévisions.

Un amendement de l'UMP Richard Mallié a été également voté qui gèle les crédits pour 2011 de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) et qui supprime donc l'augmentation prévue de 350.000 euros du budget de cette instance pour l'année prochaine.

Enfin, le gouvernement s'en remettant "à la sagesse" de l'Assemblée, un amendement du centriste Charles de Courson a été adopté qui prévoit que les indemnités de plus d'un million d'euros perçues au titre du préjudice moral sur décision de justice seront imposées. Cet amendement, qui ne le touche pas car il n'est pas rétro-actif, est appelé par certains "amendement Tapie": Bernard Tapie a reçu 45 millions d'euros au titre d'un préjudice moral dans le cadre du litige avec le Crédit Lyonnais à propos de la revente d'Adidas en 1993.

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 15:36

Et c'est peu dire.

 

Dans un rapport particulièrement affligeant sur 15 propositions en faveur de l'emploi des jeunes et des séniors, il prétend que les actifs qui ont à 80% entre 25 et 55 ans seraient "sacrifiés" par le paiement des retraites des séniors, d'une part, et les études des jeunes de l'autre.

 

Jamais nous n'avons entendu un actif se plaindre de cette façon.

 

Un actif entre 25 et 55 ans reçoit dans la plupart des cas une rémunération insuffisante.

 

Cette rémunération est d'autant plus limitée que les menaces de licenciements, de délocalisations et de chômage ne sont pas des vues de l'esprit.

 

 Et les actifs ainsi cités déplorent en priorité les prix exorbitants du logement, que ce soit en location, comme en accession à la propriété.

 

En dehors des proches de leurs bureaux, qui donc ces gens-là de l'Institut Montaigne, ces gens-là, donc, universitaires, employeurs, président Claude Bébéar, etc., ont-ils consultés pour écrire de pareilles âneries ??

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 14:56

UNE DECLARATION DE LA CGT EN DATE DU 15 NOVEMBRE

 

Le remaniement ministériel n’a pas gommé les attentes sociales portées par un formidable mouvement social unitaire depuis des mois.

 


La reconduction du Premier Ministre et les nominations au gouvernement, annoncées depuis 6 mois par la Président de la République s’inscrivent dans la continuité et n’annoncent à priori aucun changement à la politique mise en œuvre depuis le début du quinquennat.

 


Le contenu est donné. Le nouveau gouvernement de droite reste plus que jamais libéral et devient une équipe en campagne en vue des prochaines échéances électorales de 2012.
Après avoir méprisé l’avis majoritaire des salariés pour une réforme des retraites plus juste en promulguant une loi contestée, le Président de la République et son Premier Ministre persistent et signent en voulant continuer de réformer et faire peser les efforts toujours sur les mêmes.

 
Le sentiment d’injustice sociale ressenti par une très large majorité de Français ne peut que perdurer et être porteur de luttes sociales.

 
La CGT n’est pas dupe. Alors que le Gouvernement et le Patronat vont s’efforcer de montrer qu’ils renouent « le dialogue social » avec les syndicats, c’est bien par des réponses nouvelles en matière d’emploi, de pouvoir d’achat, de retraites et de partage des richesses créées que les salariés pourront considérer être enfin entendus.
La CGT qui recueille un capital confiance très important dans tous les sondages et dans les adhésions s’estime confortée dans sa mission de défense des intérêts des salariés.
La CGT va poursuivre la bataille pour la retraite mais aussi pour l’emploi, les salaires, la protection sociale, les services publics, la politique industrielle, la justice sociale…
La CGT est investie dans la réussite de la prochaine journée d’action du 23 novembre 2010 et appelle ses organisations à en assurer le succès par la mobilisation des salariés sur leurs revendications.

PROCHAINE MOBILISATION NATIONALE
INTERPROFESSIONNELLE : MARDI 23 NOVEMBRE

 

RENDEZ-VOUS DE L'UNION DEPARTEMENTALE CGT DE PARIS
DES 10 HEURES, DEVANT LA BANQUE DE FRANCE, 35 RUE DE RADZIWILL, PARIS 1ER, POUR REJOINDRE EN MANIFESTATION LE CORTEGE REGIONAL

Organisation de la journée décidée par l'intersyndicale régionale ILE DE FRANCE CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires :

12 H : RENDEZ-VOUS PLACE DE L'OPERA
12 H 30 : MARCHE VERS LA BOURSE DES VALEURS
13 H : CHAINE HUMAINE AUTOUR DE LA BOURSE ET CONFERENCE DE PRESSE

13 H 30 : TEMOIGNAGES DE LUTTES

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 12:07

La candidature présidentielle «n'est pas la question du moment», même s'il y aura bien un «homme qui portera notre message en 2012», a assuré Hervé Morin, qui n'a pas caché que son sort avait été scellé en avril, lorsqu'il avait évoqué sa volonté de se présenter au premier tour de cette élection face au président sortant.

 

Commentaire :

 

Il ne suffit pas de rassembler, il faut encore tenir à des idées.

 

En avril il assurait que la retraite à 60 ans était une bonne chose.

 

Résultat : tous les parlementaires se réclamant de lui ont voté pour le report à 62 ans.

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 11:01

sur le site Letélégramme.com

 

M. Havrin a été conseiller technique de J. P. Chevènement

 

Jouer au rugby c'est bien..."
Devant les médias et des personnalités, [Nicolas Sarkozy] avait durement critiqué les policiers toulousains devant Jean-Pierre Havrin et ses collègues :  "Le travail de prévention que vous faites est très utile, mais vous n'êtes pas des travailleurs sociaux. Organiser un match de rugby pour les jeunes du quartier, c'est bien, mais c'est pas la mission première de la police. La mission première de la police? L'investigation, l'interpellation, la lutte contre la délinquance", avait déclaré M. Sarkozy.

Evincé
"Comme si nous avions confondu notre métier avec un autre", s'indigne encore M. Havrin. Trois semaines plus tard, le patron de la police toulousaine était évincé et nommé président de la Fédération sportive de la police française (FSPF), jusqu'à sa retraite, prise fin 2007.

La prévention, un travail de longue haleine
Dans son livre, Jean-Pierre Havrin plaide pour un travail de prévention de longue haleine permettant aux policiers de mieux connaître les cités et leurs habitants, donc d'identifier plus facilement les malfrats.


"On était en train de nous prendre pour des cons!"

Sur la dépêche.fr

 

 "Quel souvenir gardez-vous de la visite de Nicolas Sarkozy à Toulouse ?

 

J. P. Havrin :

 

La tête de mes mecs. Je me doutais de ce qui allait se passer - j'avais eu quelques indices - et j'étais plutôt serein, même si j'en ai pris plein la gueule. Mais dans cette salle du Mirail où Nicolas Sarkozy a dit que « jouer au rugby n'était pas la mission première de la police », j'ai vu sur le visage de mes gars le désarroi et l'injustice. Ils faisaient d'énormes efforts depuis quatre ans sur le terrain, ils prenaient des risques et on était en train de les prendre pour des cons !"

Son livre :
« Il a détruit la police de proximité » (éd. Jean-Claude Gawsewitch)

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 10:45

Des mots creux sur "la croissance retrouvée" et "l’économie d’après-crise". Un "Processus d’évaluation mutuelle" pour définir des "indicateurs" qui permettraient "d’identifier les déséquilibres" commerciaux et financiers - sans aucun mécanisme prévu pour corriger ces déséquilibres. Le G20 n’engage pas la moindre action contre l’hégémonie de la finance : aucun élément sur la taxe sur les transactions financières qui aurait un effet direct sur la spéculation, aucun effort pour entraver l’évasion fiscale, aucune proposition pour séparer les activités bancaires de dépôt de celles uniquement dévolues à la spéculation, ce qui serait la meilleure solution aux banques "too big too fail" ("trop gros pour faire faillite").

 

Mais on retiendra surtout la consternante détermination du G20 d’aller vers "un système monétaire international où les taux de change sont davantage déterminés par le marché".

 

Alors qu’aucune mesure n’a été prise pour limiter la spéculation sur le marché des changes, qui représente 4 000 milliards de dollars par jour ; alors que cette spéculation provoque d’incessants mouvements de yo-yo entre les devises, sans aucun rapport avec les fondamentaux des économies nationales ; alors que la Grèce, le Portugal, aujourd’hui l’Irlande, sont la proie d’une spéculation déchaînée qui menace à terme l’existence même de l’euro ; cette réaffirmation du fondamentalisme de marché confirme l’incapacité du G20 à tirer les leçons de l’effondrement financier de 2008, et rend probable une nouvelle crise à court ou moyen terme.

 

La réforme du système monétaire international est plus que jamais indispensable. Mais elle ne peut consister à livrer sans cesse davantage les monnaies aux caprices de la finance. Au contraire il faut dans l’immédiat taxer et réglementer drastiquement la spéculation sur les devises, mais aussi sur les matières premières, les dettes souveraines... À terme il faut viser le remplacement du dollar par une monnaie commune mondiale, instrument de résorption coordonnée des déséquilibres commerciaux : les pays excédentaires devront réévaluer leur devise par rapport à la monnaie mondiale, et les pays déficitaires dévaluer la leur.

 

La conclusion de Séoul, que Nicolas Sarkozy a endossée sans piper mot, réduit d’ores et déjà à néant ses rodomontades sur la réforme du système monétaire international. Il s’agissait pourtant d’après lui de l’ambition majeure de sa présidence du G20, qui s’ouvre aujourd’hui.

 

Les mouvements sociaux de France, aux côtés des mouvements sociaux du monde entier, prennent le relais de la résistance au G20. Ils n’auront de cesse de porter la réponse populaire à l’illégitimité et l’inefficacité de ce G20, totalement incapable de contester la dictature de la finance.

 

Attac France,
Paris, le 12 novembre 2010

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Coordonne6
  • : Le blog a été créé le 14/06/2007 en vue d'un programme social, économique et politique nettement égalitaire, démocratique et à gauche. Toute présentation sur internet différente de la nôtre -notamment avec de nombreuses publicités- n'est pas de notre responsabilité. L'article fondateur de la coordination suite au 6 mai 2007 est le premier inscrit en date sur ce blog. La rédaction d'un programme arrimé à des principes fondamentaux et écrite en quatre ans est intitulée "programme de A à Z". La lettre "i" nous a inspirés pour parler d'investissement. A la lettre "K" nous sommes keynésiens c'est-à-dire pour le maintien du pouvoir d'achat et d'une saine consommation. Ce qui fait fonctionner normalement le cercle économique. Pour le "N" nous tentons d'expliciter ce qu'est un "NON" avec un rappel des 55% de votants opposés à l'Europe de 2005. Le "P" définit le prix et "ce qui n'a pas de prix"... Monique Renouard Bretagne. Nous exprimons nos condoléances à toutes les victimes des attentats avec une grande tristesse en évitant d'exciter la haine et en appelant les gouvernants à ne pas se tromper de cible. 19 août 2017.
  • Contact

Recherche